Tableau du Caravage représentant Jésus prisonnier Selon la BBC : "Aucun procès ou exécution dans l'histoire n'a eu une issue aussi importante que celle de Jésus dans la Jérusalem occupée par les Romains, il y a 2000 ans. Mais s'agissait-il d'une exécution ou d'un meurtre judiciaire, et qui était responsable ? L'histoire commence lorsque le rebelle galiléen Jésus entre à Jérusalem sur un âne, accomplissant délibérément une prophétie de la Bible hébraïque.sur la venue du Messie. Il est assailli par une foule en adoration. [Source : BBC, 18 septembre 2009
"Le lendemain, Jésus fait une descente dans le Temple, cœur de la religion juive, et attaque les changeurs de monnaie pour avoir souillé un lieu saint. Les chefs de l'establishment juif réalisent qu'il menace leur pouvoir, tout comme les Romains, qui craignent que Jésus ait le charisme nécessaire pour mener une guérilla contre la Rome impériale.
"Jésus est arrêté dans le jardin de Gethsémani, jugé par Caïphe puis par le gouverneur romain. Il est condamné à mort et exécuté. Caïphe Caïphe avait une position privilégiée Caïphe était un opérateur politique suprême et l'un des hommes les plus influents de Jérusalem. Il avait déjà survécu 18 ans en tant que Grand Prêtre du Temple (la plupart des Grands Prêtres ne duraient que 4 ans), et avait construit une alliance solideavec la puissance romaine occupante. Caïphe connaissait tous ceux qui comptaient. Il était le dirigeant de facto de la communauté juive mondiale à cette époque, et il comptait bien le rester.
"L'accusation contre Caïphe est qu'il a arrêté Jésus, l'a jugé dans un tribunal fantoche et l'a condamné pour une accusation religieuse passible de la peine de mort. Quels étaient les motifs de Caïphe ? Jésus menaçait l'autorité de Caïphe. Caïphe ne pouvait pas se permettre de laisser un prédicateur parvenu défier son autorité, surtout pas au moment de la Pâque. C'était la plus grande fête juive et...Les spécialistes estiment qu'environ deux millions et demi de Juifs auraient été présents à Jérusalem pour y participer. Caïphe ne voulait pas perdre la face.
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Jésus a d'abord été jugé par des fonctionnaires juifs et interrogé devant un groupe de chefs religieux juifs dirigé par Caïphe, puis jugé par le gouverneur romain. Selon la BBC, les évangiles donnent des récits différents de ces événements et des personnes présentes. Caïphe, le grand prêtre du Temple, voulait détruire Jésus avant qu'il ne provoque une rébellion qui ferait s'écrouler le monde confortable de l'Église catholique.le Temple et mettre en colère les autorités romaines.2009
"Les autorités juives avaient plusieurs raisons d'être en colère contre Jésus : 1) Jésus avait défié leur autorité - plus tôt dans la semaine, Jésus s'était rendu au Temple et avait protesté contre les changeurs, dénonçant ainsi symboliquement toutes les injustices que le Temple représentait ; 2) Jésus réinterprétait la Loi juive ; 3) Jésus enfreignait les lois concernant le sabbat ; 4) Jésus prétendait être la6) La prétention d'être le Messie suggérait que Jésus préparait une sorte de rébellion - probablement contre le gouvernement colonial romain. Une telle révolte aurait mis en danger les relations entre les autorités romaines et juives (à cette époque, on attendait du Messie qu'il soit une figure royale qui vaincrait les ennemis de Dieu et purifierait ou reconstruirait le pays).le temple, et peut-être aussi apporter la justice de Dieu dans le monde.) [Source : BBC, 18 septembre 2009
"Jésus est jugé par Ponce Pilate, le gouverneur romain, pour trahison. Les autorités juives n'étant pas autorisées à exécuter les gens, elles doivent transférer l'affaire aux autorités romaines. Pilate n'est pas convaincu que Jésus soit coupable d'un crime capital et suggère qu'il suffirait de le flageller. La foule s'y oppose et demande que Jésus soit tué. Pilate cède etcondamne Jésus à être d'abord fouetté puis exécuté par crucifixion [Source : BBC, 18 septembre 2009].
"Bien que les Évangiles dépeignent Pilate comme un homme faible qui ignore la justice plutôt que de s'opposer à la foule, d'autres sources affirment qu'il était dur et autoritaire et qu'il n'aurait probablement pas été bousculé par qui que ce soit. Pilate a finalement reçu l'ordre de retourner à Rome et a été jugé pour la façon cruelle dont il traitait les gens sous son gouvernement. Une tradition chrétienne veut que Pilate et sa femme aient fini parconverti au christianisme.
Procès de Sanhedrin
Jésus a été traduit en justice à Jérusalem au mois d'avril de l'an 30 ou 33 de notre ère. Il a été jugé à deux reprises lors de deux procès distincts. Le premier s'est déroulé devant un haut tribunal juif, le Sanhédrin (tribunal et organe de décision juif), dans la basilique de Jérusalem, présidé par Caïphe, le grand prêtre de Jérusalem, qui a interrogé Jésus. Jésus était accusé d'avoir faussement prétendu être un Messie. Lorsque le prêtre lui a demandé :"Es-tu le Christ, le Fils du Bienheureux ?" Jésus répondit par l'affirmative.
Selon la version classique de l'histoire, le tribunal du Sanhédrin a rapidement déclaré Jésus coupable d'avoir violé la loi du temple et d'avoir fait de fausses prophéties, en se fondant notamment sur l'échange de Jésus avec le changeur et sur sa prétention à être le Messie. Mais le tribunal n'avait pas l'autorité nécessaire pour prononcer une condamnation à mort et les autorités romaines ont donc été appelées à intervenir. Les spécialistes considèrent le Sanhédrin comme un organe politique, dépourvu d'autorité.de la légitimité religieuse, qui collaboraient avec les Romains. Jésus a également été accusé de blasphème. S'il avait été reconnu coupable par le tribunal juif, les grands prêtres auraient pu le faire lapider. Mais cela ne s'est pas produit. Au lieu de cela, Jésus a été remis à Pilate et aux autorités romaines.
Les Évangiles ne s'accordent pas sur ce qui est arrivé à Jésus entre le moment de son arrestation et sa condamnation par Pilate. Une question non résolue est de savoir de quels crimes Jésus a été jugé coupable : subversion politique, revendications religieuses offensantes ou blasphème. De nombreux spécialistes affirment qu'il a finalement été condamné pour blasphème, non pas parce qu'il a prétendu être le "Fils de Dieu", ce qui, selon les spécialistes, n'est pas le cas.Il ne l'a jamais fait, mais parce qu'il prétendait avoir le pouvoir de pardonner les péchés et parlait d'amener le royaume de Dieu sur terre - des choses que les Juifs croyaient que seul Dieu avait le pouvoir de faire.
En 1990, des archéologues travaillant à Jérusalem ont découvert un ossuaire (boîte d'ossements) portant le nom de famille de Caïphe. Datés du premier siècle de notre ère, les ossements appartiendraient à Caïphe, le grand prêtre de Jérusalem qui a présidé au procès de Jésus.
"Jésus a d'abord été jugé par Caïphe. Caïphe avait une position privilégiée Caïphe était un opérateur politique suprême et l'un des hommes les plus influents de Jérusalem. Il avait déjà survécu à 18 ans en tant que Grand Prêtre du Temple (la plupart des Grands Prêtres ne durent que 4 ans), et avait construit une alliance solide avec le pouvoir romain d'occupation. Caïphe connaissait tous ceux qui comptaient. Il était le dirigeant de facto de l'église de Jérusalem.Source : BBC, 18 septembre 2009.
"L'accusation contre Caïphe est qu'il a arrêté Jésus, l'a jugé dans un tribunal fantoche et l'a condamné pour une accusation religieuse passible de la peine de mort. Quels étaient les motifs de Caïphe ? Jésus menaçait l'autorité de Caïphe. Caïphe ne pouvait pas se permettre de laisser un prédicateur parvenu défier son autorité, surtout pas au moment de la Pâque. C'était la plus grande fête juive et...Les spécialistes estiment qu'environ deux millions et demi de Juifs auraient été présents à Jérusalem pour y participer. Caïphe ne voulait pas perdre la face.
Annas et Caïphe
"Jésus savait-il ce qu'il faisait lors des événements qui ont précédé son exécution ? Selon la BBC : "De nombreux experts pensent que, plus que quiconque, le responsable de la mort de Jésus était Jésus lui-même. De nombreuses preuves suggèrent que tout ce qu'il a fait était planifié et qu'il savait quelles en seraient les conséquences.
"1) Le motif de Jésus : Jésus croyait profondément qu'il était en mission pour Dieu et que tout ce qu'il faisait avait pour but d'accomplir cette mission. 2) La mise en scène de la prophétie du Messie : dans les événements de la Semaine Sainte, Jésus semble délibérément mettre en scène la prophétie de l'Écriture hébraïque concernant le vrai roi d'Israël, l'oint, le Messie, qui vient enfin pour être l'agent de Dieu pour racheter Israël.Jérusalem sur un âne était un accomplissement de la prophétie, mais cela n'aurait pas suffi à lui seul à faire tuer Jésus.
"3) S'attaquer à l'establishment religieux : Jésus s'est rendu au Temple et a lancé non seulement une attaque contre l'activité commerciale des changeurs, mais aussi une attaque symbolique contre le Temple lui-même. Jésus était imprégné de la culture religieuse de son époque ; il connaissait les conséquences potentielles de ses actes. Il savait ce que cela signifiait de proclamer la destruction du Temple et de prétendre qu'un nouveau royaume étaiten se formant, le Royaume de Dieu.
" Jésus savait que les autorités ne tarderaient pas à agir contre lui, et il savait que la sentence risquait d'être la mort. La chose évidente à faire pour Jésus était de quitter Jérusalem et de se cacher, et il avait tout le temps de s'enfuir. Mais Jésus a continué à se mettre directement sur le chemin du danger ; il est resté à Jérusalem et a célébré la Pâque avec ses disciples.
"Au cours de cette dernière Cène, Jésus semblait prédire sa propre mort. Alors qu'il était assis avec ses disciples, il a appelé le pain qu'ils mangeaient son corps brisé et le vin rouge qu'ils buvaient son sang versé. Plus tard, Jésus a identifié Judas Iscariot comme son traître. Dans l'un des Évangiles, Jésus dit à Judas : "Fais ce que tu as à faire, mais fais-le vite."
Le Christ battu et mutilé devant Caïphe.
Selon la BBC : "La base du pouvoir de Caïphe était le Sanhédrin, le conseil suprême des Juifs qui contrôlait la loi civile et religieuse. Il comptait 71 membres, pour la plupart des prêtres en chef, et Caïphe présidait ses délibérations. C'était un travail difficile, mais il était largement récompensé - les archéologues modernes ont découvert que Caïphe et ses associés menaient une vie de luxe avec de grandes maisons richement décorées.[Source : BBC, 18 septembre 2009
"Mais, bien sûr, le Sanhédrin ne gouvernait que parce que les Romains l'y autorisaient et la façon de garder les Romains heureux était de maintenir l'ordre dans la société. Caïphe lui-même était une nomination romaine, il devait donc rester en bons termes avec le gouverneur, Pilate, s'il voulait rester au pouvoir et préserver son mode de vie luxueux.
"Ainsi, si Jésus causait des problèmes, il en causait à la fois à Caïphe et à Pilate - et les problèmes de Pilate étaient toujours des problèmes pour Caïphe. Jésus était sans aucun doute une menace ; le public l'aimait bien, il se peut même qu'il ait prêté plus d'attention à Jésus qu'aux prêtres, et le public écoutait sa condamnation de ce qu'il considérait comme mauvais dans l'establishment religieux.Revenu du Temple
"On ne peut pas rester Grand Prêtre sans être capable de prendre des décisions difficiles et de les appliquer. Caïphe a décidé que Jésus devait être arrêté et il a convoqué une réunion des grands prêtres. L'Évangile de Matthieu nous dit que Caïphe leur a dit que Jésus devait être tué. Les prêtres n'étaient pas du tout sûrs de cela. Si Jésus était tué, il pourrait y avoir des émeutes. Mais Caïphe a pris sa décision et l'a mise en œuvre.Source : BBC, 18 septembre 2009.
"Les gardes du Temple ont arrêté Jésus dans le jardin de Gethsémani cette nuit-là et il a été jugé devant la Haute Cour. Nous pouvons désapprouver certaines des motivations intéressées derrière les actions de Caïphe : protéger ses revenus et son pouvoir, mais cela ne constitue pas un crime de quelque sorte que ce soit. Jésus causait des problèmes à Jérusalem. Il était connu pour être un rebelle et il mettait en danger la paix publique à un moment...alors que des foules nombreuses et volatiles se pressaient dans la ville. Il était tout à fait raisonnable de l'arrêter.
Selon la BBC : "L'appareil du Temple rapportait d'énormes revenus pour des questions simples comme la purification et le pardon des péchés. Les archéologues ont découvert 150 mikvehs autour du Temple. Les mikvehs sont des bains rituels que les Juifs utilisent pour se purifier avant tout acte de culte. [Source : BBC, 18 septembre 2009
Judas rendant les trente pièces d'argent
Pièces de Rembrandt "Les Juifs ne pouvaient entrer dans le Temple que s'ils étaient rituellement purs et presque tous ceux qui arrivaient à Jérusalem pour la Pâque étaient considérés comme rituellement impurs. Ils devaient utiliser un mikveh avant de pouvoir remplir leurs obligations religieuses. Les prêtres contrôlaient les mikvehs et faisaient payer les gens pour les utiliser.
"Il y avait tellement de règlements exigeant une purification rituelle que le contrôle des mikvehs était un moyen de gagner de l'argent. Jésus pensait que tout cela était absurde. Il a enseigné que les rituels de pureté élaborés étaient inutiles - le Royaume de Dieu était accessible à tous et il n'était pas nécessaire de passer par ces rituels ou de payer de l'argent pour y arriver. Mauvaises nouvelles pour les apparatchiks du Temple. AUn moyen rapide de soulever une révolte était de dire aux gens qu'ils étaient spoliés. Cela pouvait provoquer une émeute dans le Temple si cela devenait incontrôlable.
"Mais il y avait pire. Jésus est entré en trombe dans le Temple et a accusé les changeurs de monnaie et les vendeurs de colombes sacrificielles d'extorsion et d'avoir transformé le Temple en un repaire de voleurs. Le défi ultime lancé à tous les chefs religieux : ce que vous faites est contraire à Dieu et Dieu vous détruira et purifiera tout l'appareil religieux. Et Dieu, comme chaque Juif le savait, avait le pouvoir de le faire - il l'avait démontréJésus faisait cela dans le Temple, devant la foule et sans aucune crainte ni respect pour Caïphe et son équipe. Caïphe devait faire quelque chose pour montrer qu'il était toujours le patron, et il devait le faire rapidement ; Jésus avait le vent en poupe, et qui savait ce qu'il allait faire ensuite.
Selon la BBC : "C'est à ce moment-là que Caïphe est passé du mauvais côté de la loi. Il a truqué le procès. Caïphe a assumé les rôles habituellement incompatibles de juge principal et d'avocat de l'accusation. Les spécialistes connaissent les règles qui s'appliquaient aux procès juifs à cette époque et le procès de Jésus a enfreint plusieurs de ces règles : 1) il s'est déroulé la nuit - les procès juifs devaient avoir lieu le jour ; 2) il s'est déroulé le jour de l'anniversaire de la naissance de Jésus ; 3) il a eu lieu le jour de la mort de Jésus.un jour de fête - ce qui n'était pas autorisé ; 3) elle a eu lieu dans la maison de Caïphe - elle aurait dû avoir lieu dans la salle du conseil [Source : BBC, 18 septembre 2009].
"Le procès a mal tourné pour Caïphe. Il devait prouver que Jésus avait menacé de détruire le Temple, ce qui aurait été à la fois une trahison et une offense à Dieu. Mais les témoins n'ont pas pu s'accorder sur ce que Jésus avait dit. Cette accusation a donc échoué. Caïphe a décidé de voir s'il pouvait amener Jésus à blasphémer. Il a demandé à Jésus, à brûle-pourpoint, "Es-tu le Fils de Dieu, le Fils du Béni ?Les évangiles varient un peu, et ce n'est que dans le récit de Marc que Jésus répond qu'il est le Messie.
"Cela suffit. Caïphe annonce que Jésus a proféré un blasphème. Le reste du tribunal est d'accord. Jésus mérite la peine de mort. Il y a juste un problème : le tribunal n'avait pas le pouvoir d'exécuter les gens. Et c'est là que les Romains entrent en scène. En fait, il y a deux problèmes : le blasphème contre le Dieu des Juifs n'était pas un crime selon la loi romaine, et à moins que Caïphe ne trouve quelque chosemieux, ça pourrait ne pas être suffisant pour persuader les Romains d'exécuter Jésus.
" Le sort de Caïphe ; Il fut démis de ses fonctions peu après la mort de Jésus et vécut tranquillement dans sa ferme près de la Galilée.
Jésus est amené devant Pilate
Le second procès s'est déroulé devant un tribunal laïc romain présidé par un procureur mineur du nom de Ponce Pilate, qui a posé à Jésus quelques questions superficielles et a ordonné sa crucifixion. Après la condamnation, Pilate s'est notoirement lavé les mains pour montrer que le sort de Jésus n'était plus une question sur laquelle il avait un quelconque contrôle. Jésus a ensuite été raillé, craché et giflé. Il a été emmené par des gardes romains.qui l'ont harcelé et torturé la nuit avant son exécution.
Pilate était le seul à pouvoir ordonner une crucifixion. À l'origine, il ne voyait aucune raison d'exécuter Jésus - son crime n'a jamais été précisé et Pilate a déclaré "Je ne lui trouve aucun crime" - mais il a été persuadé de condamner Jésus à mort sous la pression des autorités juives, qui considéraient son refus de se soumettre au Grand Prêtre du Temple comme un délit passible de la peine de mort.Jésus a accepté sa mort et n'a pas nié les accusations, bien qu'il ait été tenté de le faire. Tout ce qu'il a dit, c'est "il a été connu et fait connaître par Dieu".
Les Romains ont déclaré Jésus coupable de sédition et non de blasphème - un crime civil et non religieux. Les hommes qui ont été crucifiés avec lui ont été identifiés dans certaines traductions comme des "voleurs". Ce mot peut également signifier "insurgés". La condamnation de Jésus par Ponce Pilate est décrite dans Matthieu 27:11-24 ; Marc 15:1-15 ; Luc 23:1-25 ; et Jean 18:28-19:16.
Hérode Antipas était le fils d'Hérode le Grand. Il est souvent mentionné dans le Nouveau Testament. Pilate lui a envoyé Jésus pour l'interroger. Hérode Antipas l'a "ridiculisé, s'est moqué de lui, l'a revêtu d'une robe magnifique et l'a renvoyé à Pilate". Hérode était également un personnage central de l'histoire de Jean-Baptiste.
Pilate était un ancien chef militaire cruel qui a été préfet romain de Judée pendant dix ans. On sait peu de choses sur sa vie, si ce n'est qu'il est né au sud de Rome, qu'il a eu des difficultés à traiter avec la classe sacerdotale juive et les sectes juives et qu'il avait une réputation de cruauté. [Livre : Pontius Pilate par Ann Wroe (Random House)].
Les historiens et les érudits ont généralement une opinion beaucoup moins favorable de Pilate que celle des Évangiles. Selon Philon d'Alexandrie, il était un homme "inflexible, têtu et cruel" et il est connu pour avoir tué des suspects sans procès. Il a ordonné à ses troupes de porter des images impériales de César dans le Temple et s'est approprié les fonds sacrés du Temple pour construire un aqueduc. Il a un jour entouré une foule de plusieurs milliers de personnes.Une autre fois, il a ordonné à ses hommes de s'infiltrer dans une manifestation et de frapper tous ceux qui leur tombaient sous la main. Sa carrière a pris fin lorsqu'il a été rappelé à Rome, vraisemblablement pour excès de cruauté, après avoir ordonné à sa cavalerie de disperser un rassemblement autour d'un prophète en Samarie.
L'interrogatoire de Jésus par Pilate
Selon la BBC : "Pilate était le gouverneur de la Judée, une province de l'Empire romain. Il avait 6 000 soldats de la brigade de répression des fraudes avec lui et 30 000 autres en disponibilité dans la Syrie voisine. Pilate était effectivement un dictateur ; tant qu'il faisait plaisir à Rome, il avait un pouvoir absolu, y compris le pouvoir de vie et de mort. L'accusation portée contre Pilate est qu'il a déclaré Jésus non coupable, mais l'a fait exécuter afin de maintenir la paix.[Source : BBC, 18 septembre 2009
"Nous ne savons pas comment était Pilate. Le récit biblique le dépeint comme un homme faible et innocent qui ne voulait pas exécuter un homme qu'il croyait innocent, mais qui a cédé à la pression politique. Certains historiens ne sont pas d'accord. Philon, qui écrivait à l'époque, a dit que Pilate était calculateur, cruel et brutal. Il avait probablement le mépris typique des Romains pour toute autre culture, pensant que les Juifs n'étaient pas aussi civilisés que les Européens.Pilate était bien connu pour avoir exécuté des prisonniers même sans procès, il ne serait donc pas anormal qu'il soit responsable de la mort de Jésus."
David L. Silverman, du Reed College, a écrit : Outre la complicité de Ponce Pilate dans la crucifixion de Jésus, de nombreuses preuves montrent qu'il a adopté une attitude autoritaire dans l'administration de sa province. Des auteurs chrétiens ont noté qu'il avait réprimé une émeute en massacrant un groupe de Galiléens, et l'ont accusé de pire (Luc 13:1 "En ce moment même, quelques personnes présentes lui direntPour les juifs, la pire offense de Pilate était d'avoir bafoué l'interdiction des images gravées en introduisant des étendards militaires dans la ville et en déposant des boucliers d'or portant le nom de Tibère, c'est-à-dire des objets de culte impérial, dans le palais d'Hérode. Comme le raconte Philon, Pilate s'inquiétait des protestations des juifs à propos de ce qui se passait dans la ville.les boucliers, parce qu'il craignait que s'ils envoyaient effectivement une ambassade, ils exposeraient le reste de sa conduite en tant que gouverneur en exposant en détail les pots-de-vin, les insultes, les vols, les outrages et les blessures gratuites, les exécutions sans procès constamment répétées, la cruauté incessante et suprêmement pénible (Philon Emb. 302). En effet, une ambassade auprès de Tibère a finalement réussi à obtenirl'éviction de Pilate, qui témoigne du souci constant de l'administration impériale de satisfaire les Juifs [Source : David L. Silverman, 1996, Internet Archive, Reed College /+/].
Message de la femme de Pilate
Le professeur Paula Fredriksen a déclaré à PBS : "Pilate n'était pas un choix heureux en tant que préfet de Judée. Il avait la réputation d'être un homme aux doigts collants. À une époque où la corruption était l'apanage d'un fonctionnaire provincial, il avait encore la réputation d'être quelqu'un de corrompu. Il avait la réputation d'exécuter des prisonniers non jugés, d'être vénal et de voler..... Ce n'est pas quelqu'un que l'on voudrait avoir.Pilate a provoqué des émeutes à Jérusalem. Il était nerveux quand il y avait des foules de juifs. Et bien sûr, il était légalement responsable d'être à Jérusalem quand il y avait le plus de monde. Il quittait cette très belle ville de bord de mer à Césarée, qui était, vous savez, une belle ville païenne. Plein d'autels païens. Toutes les choses qu'il voulait. Et il devait aller à Jérusalem.où tous ces Juifs se rassemblaient et y rester pour contrôler la foule jusqu'à la fin de la fête. Il était déjà de mauvaise humeur lorsqu'il est arrivé en ville. Et la Pâque peut mettre n'importe qui à bout de nerfs. [Source : Paula Fredriksen, William Goodwin Aurelio Professor of the Appreciation of Scripture, Boston University, Frontline, PBS, avril 1998].
"[Et] rappelez-vous qu'à cette époque, le gouvernement dépend des espions. C'est particulièrement [important] si vous êtes une puissance occupante. Vous avez besoin d'espions pour savoir ce qui se passe. Les gens qui rapportaient revenaient, "Regardez, il y a quelqu'un qui excite et agite vraiment les gens en parlant d'un Royaume de Dieu." Pilate ne se soucie pas des subtilités théologiques. Pilate ne se soucie même pas des subtilités juridiques.C'est pourquoi... en fin de compte, il est viré pour sa corruption et son incompétence. Entendre que quelqu'un est un fauteur de troubles serait suffisant. Boum. Il est mort. Je pense que c'est probablement ce qui s'est passé avec Jésus.....
Jésus était-il coupable de sa propre mort ? Selon la BBC : "Pas dans un sens de culpabilité que la plupart des gens comprendraient. Un soldat qui part en mission et qui est certain de mourir est un homme courageux, pas un coupable. Jésus était fidèle à sa vocation, même si elle l'a conduit à la mort ; mais il n'était pas coupable au même titre que Caïphe et Pilate. [Source : BBC, 18 septembre 2009
Reza Aslan a écrit dans le Washington Post : "Les Évangiles dépeignent Ponce Pilate comme un gouverneur honnête mais velléitaire, qui s'est laissé forcer la main par les autorités juives pour envoyer à la croix un homme qu'il savait innocent. Le Pilate de l'histoire, cependant, était réputé pour envoyer ses troupes dans les rues de Jérusalem pour massacrer les Juifs dès qu'ils étaient en désaccord avec la moindre de ses décisions.ses 10 années en tant que gouverneur de Jérusalem, [Source : Reza Aslan, Washington Post, 26 septembre 2013 /+]
"Pilate s'est empressé, sans procès, d'envoyer des milliers de personnes à la croix, et les Juifs ont déposé une plainte contre lui auprès de l'empereur romain. Les Juifs n'étaient généralement pas jugés par les Romains, et encore moins les Juifs accusés de rébellion. L'idée que Pilate puisse passer un moment de son temps à réfléchir au sort d'un autre agitateur juif, et encore moins lui accorder une audience personnelle, défie l'imagination. /+\\N- L'histoire d'un Juif qui a été condamné à la peine de mort.
"Il est, bien sûr, concevable que Jésus ait été reçu en audience par le gouverneur romain si l'ampleur de son crime justifiait une attention particulière. Mais tout "procès" dont Jésus aurait bénéficié aurait été bref et superficiel, son seul but étant d'enregistrer officiellement les charges pour lesquelles il était exécuté." /+\\N- "Il n'y a pas eu de procès.
Le deuxième entretien de Jésus avec Pilate
Selon la BBC : " Au lieu de commencer par une condamnation pour blasphème, Caïphe a prétendu que Jésus était coupable de sédition. Jésus, a dit Caïphe, pensait lui-même, ou ses disciples pensaient, ou les gens disaient qu'il était le roi des Juifs. C'était un crime capital contre Rome et Pilate devait s'en occuper, qu'il le veuille ou non. La rumeur courait dans Jérusalem : Jésus de Nazareth était sur le point de mourir.Les foules ont commencé à se rassembler, certaines d'entre elles étant probablement une foule organisée par les autorités du Temple ; exactement ce que ne voulait pas un gouverneur romain qui espérait une Pâque paisible.
"Pilate a demandé à Jésus s'il se faisait appeler Roi des Juifs. Jésus n'a pas répondu ou très peu. Pilate a lu les rapports qu'il avait de ses fonctionnaires et a vu qu'il était tout à fait clair que Jésus ne menait pas une révolution militaire. Il n'y avait tout simplement aucune preuve contre Jésus.
Pilate a dit : "Cet homme est innocent". La foule, furieuse du verdict, s'est mise à crier pour que Jésus soit crucifié. Pilate était confronté à un dilemme : s'il libérait Jésus, il risquait d'y avoir de graves émeutes. Mais l'alternative était d'exécuter un homme innocent. Pilate voulait trouver une issue (il n'en avait pas besoin - il avait tout à fait le droit d'exécuter des gens sur la base de preuves peu convaincantes) et il a tenté un coup de maître, à savoirpensée latérale. Il y avait une amnistie de la Pâque, qui permettait au gouverneur romain de libérer un prisonnier lors de la fête. Pilate a proposé à la foule de choisir entre Jésus et Barabbas, un meurtrier condamné.
"La foule criait pour que Barabbas soit libéré. Il n'y avait pas d'issue pour Pilate, mais il a fait une dernière tentative pour sauver sa propre réputation. Pilate a déclaré que Jésus était innocent et l'a condamné à mort par crucifixion. Puis il s'est symboliquement lavé les mains devant la foule, en leur disant qu'il était innocent du sang de Jésus.
Pourquoi Pilate a-t-il exécuté Jésus alors qu'il le croyait innocent ? " Selon la BBC : " Pilate voulait à tout prix maintenir la paix. Sa carrière dans l'Empire romain dépendait de sa capacité à diriger la province de manière efficace. Il disposait de 6 000 soldats pour maintenir la paix dans une ville qui comptait 2,5 millions de Juifs. Les autorités religieuses, dont il avait besoin de la coopération pour mener une vie tranquille, voulaient qu'ilPilate avait l'intention d'exécuter Jésus et il y avait une foule en colère qui réclamait le sang de Jésus. Libérer Jésus aurait probablement provoqué une émeute ; Pilate aurait pu perdre le contrôle de la ville, voire de la province. Pilate a sacrifié Jésus pour préserver la domination romaine et sa propre carrière. [Source : BBC, 18 septembre 2009
Couronnement d'épines par le Titien
"Le message de la Pâque était de nature à déstabiliser tous ceux qui tentaient de garder le peuple juif sous leur coupe, car elle célébrait le moment où Dieu avait fait sortir les Israélites d'Égypte pour les amener en Terre sainte, en les libérant de l'oppression étrangère.
"Ce n'est donc pas par hasard que presque toutes les émeutes dont nous entendons parler au premier siècle ont eu lieu à la Pâque. Pilate devait être inquiet de toute possibilité de troubles, en particulier près du Temple, le cœur de la communauté juive. Et parce que les troubles dans ce genre de situation sont contagieux, Pilate savait qu'il devrait être impitoyable pour éradiquer toute sorte d'émeutes.désordre.
"Les Romains n'auraient pas pu gouverner sans un vaste réseau d'espions, il est donc certain que Pilate était au courant de l'arrivée de Jésus à Jérusalem, de sa prédication et des ravages qu'il avait causés dans le Temple. Mais Pilate n'était probablement pas préparé au problème que Caïphe lui a présenté lorsqu'il a amené Jésus devant lui.
"Le destin de Pilate : Pilate a été rappelé à Rome pour être jugé pour son traitement brutal des Juifs, mais l'empereur Tibère est mort, et Pilate n'a jamais été jugé. On pense qu'il s'est suicidé en 37 après J.-C. - peu de temps après la crucifixion. Il existe une tradition chrétienne selon laquelle Pilate et sa femme se sont finalement convertis au christianisme.
L'inscription de Ponce Pilate, découverte à Césarée Maritime en 1961, confirme que Pilate était le préfet romain de Judée au moment de la crucifixion du Christ.L'inscription est écrite en latin sur une dalle de calcaire de 82 centimètres de haut et 65 centimètres de large.Les quatre lignes d'écriture sont une dédicace de bâtiment avec Ponce Pilate comme dédicataire (préfet de Judée).a été datée d'environ 26-37 après J.-C. et a été découverte à Césarée, en Israël, en 1961 par Antonio Frova. Elle se trouve actuellement au Musée d'Israël.
Inscription de Pilate
L'inscription se lit comme suit : [DIS AUGUSTI]S TIBERIEUM [. . . . PO]NTIUS PILATUS [. . . PRAEF]ECTUS IUDA[EA]E [. . . FECIT D]E[DICAVIT] Aux dieux honorables (ce) Tiberium que Ponce Pilate, préfet de Judée, avait dédié.
Selon PBS : Cette inscription trouvée à "Caesarea Maritima, qui se réfère à Ponce Pilate, est l'une des découvertes les plus importantes faites dans le travail archéologique des deux dernières décennies. Précisément parce que c'est la première pièce de preuve concrète de l'existence de Ponce Pilate. Maintenant, pour Pilate, bien sûr, nous avons un certain nombre de références littéraires, à la fois dans l'historien juif, Josèphe, et dans l'histoire de l'Europe.Mais c'est la première preuve directe provenant d'une source archéologique qui nous donne son nom et nous dit qu'il était là en tant que gouverneur. La ville de Césarée de Maratima était en fait la résidence du gouverneur. C'était la capitale, du point de vue de l'administration politique romaine. C'est donc là que Ponce Pilate aurait vécu,où il aurait eu son tribunal. [Source : Frontline, PBS, avril 1998]
Paula Fredriksen, de l'université de Boston, a déclaré à PBS : "Ponce Pilate est l'un des premiers gouverneurs affectés à la province de Judée, une fois qu'elle a été confiée à la gouvernance militaire romaine. Et la pierre que nous avons maintenant de Césarée est très importante. Elle nous donne trois informations. Premièrement, elle nous dit que Ponce Pilate était le gouverneur. Deuxièmement, elle l'appelle un préfet. C'est...Troisièmement, et d'une certaine manière le plus intéressant, la première ligne nous dit que Pilate avait construit un Tibereum. Ce qui signifie, un temple pour l'empereur Tibère, dans le cadre du culte impérial. Ainsi, nous avons ici, à Césarée Maritima, un gouverneur romain qui construit un temple en l'honneur de l'empereur romain. [Source : "Paula Fredriksen, William Goodwin Aurelio Professor ofl'appréciation de l'Écriture, Université de Boston, Frontline, PBS, avril 1998 \=/]
Environ 60 ans après la mort de Jésus, l'historien juif Josèphe écrit : "En ce temps-là apparut Jésus, un homme sage, car il accomplissait des actes étonnants, un enseignant pour les gens qui reçoivent volontiers la vérité. Il gagna la faveur d'un grand nombre de Juifs et d'un grand nombre de personnes d'origine grecque. Lorsque Pilate, à cause d'une accusation portée par nos chefs, le condamna à la croix, ceux qui l'avaient aiméJusqu'à aujourd'hui, la tribu des chrétiens (qui porte son nom) n'a pas disparu [Source : Testimonium Flavium, édité par R. Joseph Hoffmann, Gerald A. Larue, Jesus in History and Myth, 1986].
" L'historien romain Tacite a écrit dans ses Annales que : Christus, d'où dérive leur nom [les chrétiens], a été exécuté des mains du procurateur Ponce Pilate sous le règne de Tibère... " [Source : Tacite, Annales].
Jésus dans la maison d'Anas
La question de savoir qui était responsable de la mort de Jésus est un sujet de dispute et de controverse qui a façonné les relations entre chrétiens et juifs : était-ce Ponce Pilate et les Romains ou les dirigeants juifs ou les deux ? Jésus était considéré comme une menace à la fois pour les Romains et pour l'aristocratie juive. Il critiquait les prêtres juifs et prophétisait la destruction du Temple juif. Ses partisans étaient peu nombreux.mais engagé. Il gagnait sans cesse de nouveaux convertis et commençait à être perçu comme une menace pour le statu quo. Selon les spécialistes, il n'est pas surprenant que les Romains et l'aristocratie juive aient tous deux condamné Jésus et tenté d'éliminer la menace qu'il représentait.
Les chrétiens traditionalistes ont traditionnellement rejeté la plus grande partie de la responsabilité sur le Sanhédrin, qui, selon eux, avait des raisons égoïstes d'ordonner la mort de Jésus et a fait pression sur les Romains pour qu'ils prononcent une condamnation à mort. Il a été avancé que les grands prêtres juifs ont poussé à la mort de Jésus pour étouffer la secte naissante dans l'œuf ou l'utiliser comme bouc émissaire pour détourner l'attention de l'ensemble de la communauté juive. Dans le film de Mel Gibson, "ThePassion", Caïphe et les autres grands prêtres juifs sont présentés comme des despotes sournois, mal intentionnés et mesquins.
Des foules ordinaires se sont soulevées contre Jésus. Selon Matthieu, une foule juive a exigé que Jésus soit mis à mort, en criant : "Que son sang retombe sur nous et sur nos enfants". Lorsque Pilate a demandé à la foule ce qu'il fallait faire de Jésus et "Quel mal a-t-il fait ?", la foule a crié : "Qu'il soit crucifié". Cet épisode de l'histoire de Jésus a été utilisé pour soutenir l'accusation selon laquelle les Juifs étaient les tueurs du Christ et a été utilisé pour justifier l'accusation selon laquelle les Juifs étaient les tueurs du Christ.a été utilisé pour justifier les persécutions, les pogroms et les meurtres de masse des Juifs.
Les Évangiles ont été écrits un siècle ou deux après la mort de Jésus, à une époque où le christianisme était en concurrence avec le judaïsme pour attirer des adeptes et où les auteurs des Évangiles avaient des raisons de dépeindre les Juifs sous le pire jour possible.
D'autres rejettent la faute sur les Romains parce que le Sanhédrin (autorités juives) a agi sous l'autorité romaine. Pilate était le seul à avoir le pouvoir d'ordonner une crucifixion, un événement public destiné à servir d'avertissement aux rebelles. Les Romains sont également ceux qui ont torturé Jésus avant sa mort.
La Flagellation du Caravage La représentation des Romains est moins hostile qu'elle n'aurait pu l'être, peut-être parce que les Évangiles décrivant les événements ont été écrits lorsque les chrétiens étaient sous la domination romaine et qu'ils ne voulaient pas se mettre à dos les autorités romaines.
Certains ont suggéré que le refus de Jésus de se défendre lors du procès n'a laissé aux autorités aucun autre choix que de le crucifier. Au fil du temps, les Romains ont été absous de toute culpabilité concernant la mort de Jésus et la faute a été rejetée sur les Juifs qui l'ont livré aux Romains. Les catholiques affirment que tout le monde est responsable.
À la question de savoir pourquoi Jésus a été tué, le professeur Allen D. Callahan a déclaré à PBS : "La réponse romaine me suffit. Il causait des problèmes. Il constituait un risque pour la sécurité et il a été traité comme les Romains traitent toujours les risques pour la sécurité dans les provinces. Ce n'était pas tant une question de politique que de politique. C'est ainsi que les Romains traitaient les fauteurs de troubles, même s'ils n'avaient pas l'intention de les faire disparaître.L'une des questions qui revient comme un leitmotiv dans les études modernes sur le Nouveau Testament est de savoir si Jésus fomentait une révolution, ... [si] l'idée que Jésus se faisait de lui-même avait à voir avec le fait d'être un révolutionnaire ou quelqu'un qui renversait l'establishment romain. Pour le moment, en tout cas, je suis probablement prêt à laisser cette question sans réponse. Je pense que la réponse romaine est celle qui est importante,Et c'est exactement ce qu'ils ont fait. [Source : Allen D. Callahan, professeur associé de Nouveau Testament, Harvard Divinity School, Frontline, PBS, avril 1998].
Sources des images : Wikimedia Commons, Schnorr von Carolsfeld Bible in Bildern, 1860, IMDB
Sources du texte : Internet Ancient History Sourcebook : Christian Origins sourcebooks.fordham.edu "World Religions" édité par Geoffrey Parrinder (Facts on File Publications, New York) ; "Encyclopedia of the World's Religions" édité par R.C. Zaehner (Barnes & ; Noble Books, 1959) ; King James Version of the Bible, gutenberg.org ; New International Version (NIV) of The Bible, biblegateway.com ;"Egeria's Description of the Liturgical Year in Jerusalem" users.ox.ac.uk ; Complete Works of Josephus at Christian Classics Ethereal Library (CCEL), translated by William Whiston, ccel.org , Metropolitan Museum of Art metmuseum.org, Frontline, PBS, "Encyclopedia of the World Cultures" edited by David Levinson (G.K. Hall & ; Company, New York, 1994) ; National Geographic, New York Times,Washington Post, Los Angeles Times, Smithsonian magazine, Times of London, The New Yorker, Time, Newsweek, Reuters, AP, AFP, Guides Lonely Planet, Compton's Encyclopedia et divers livres et autres publications.