Marie Marie était la mère de Jésus. Les chrétiens croient qu'elle a été rendue miraculeusement enceinte par Dieu alors qu'elle était encore vierge. On peut affirmer que Marie n'est pas seulement la figure féminine centrale du christianisme et du catholicisme, mais aussi la figure féminine la plus importante de la culture occidentale. Les grandes églises et cathédrales comme Chartres et Notre-Dame en France et Sainte-Sophie à Constantinople ont été érigées.Les visions, apparitions et ouvertures de Marie sont bien plus nombreuses que celles de Jésus ou de tout autre saint chrétien.
La dévotion à la Vierge Marie est une caractéristique des églises chrétiennes catholiques et orthodoxes, mais elle est minimisée dans les églises protestantes qui considèrent que le fait de vénérer Marie détourne de la dévotion à Jésus. Si l'on se base sur le nombre de livres écrits à son sujet (3 595 en 1999, selon la collection de la Bibliothèque du Congrès), la Vierge Marie est la femme la plus connue au monde.Le christianisme s'est largement développé sans l'appui de la Bible. Une partie de l'attrait de Marie réside dans sa vulnérabilité, son humanité et son adaptabilité au mythe populaire. Elle a quelque chose de très accessible et elle est particulièrement aimée des pauvres.
Selon la BBC : "Marie a toujours été une figure centrale du christianisme. Elle a toujours été absolument essentielle, dès le moment où, au début de l'Évangile de Luc, on lui dit "Tu es bénie entre toutes les femmes". Ce qui est intéressant pour les spécialistes modernes, c'est qu'elle est réévaluée parce que nous sommes devenus beaucoup plus sensibles aux personnages féminins dans l'histoire biblique et parce que les personnages féminins dans l'histoire de l'humanité sont plus importants.Dans un monde contemporain, nous voulons réimaginer les origines chrétiennes et impliquer davantage les femmes. Et l'une des femmes les plus importantes de cette histoire est Marie, bien sûr, et c'est pourquoi il vaut la peine d'entendre sa voix d'une manière nouvelle. [Source : 2 août 2011, BBC
"L'une des raisons pour lesquelles Marie a conservé sa popularité est que le texte biblique contenait tous les éléments d'une histoire fascinante, mais que de nombreux détails manquaient. Souvent, lorsque des détails manquent, la tradition s'efforce de les compléter et de les imaginer afin de rendre la vie de cette personne un peu plus complète et de mieux la comprendre.
"En réfléchissant aux vitraux de Marie dans une église du Norfolk, Sœur Wendy Beckett pense que la popularité de Marie au Moyen Âge était due à sa représentation d'une mère attentionnée. L'un des rôles que Marie remplit est celui de la mère que nous voyons dans le christianisme primitif ; elle est le modèle des mères. Elle joue également un rôle important tout au long de l'histoire du christianisme en nous fournissant une femelle qui estLe christianisme, après tout, peut être une affaire assez dominée par les hommes. Pour les féministes contemporaines, la Sainte Trinité semble toujours dominée par les hommes ; il y a un Père, un Fils et un Saint-Esprit, et les personnages du Nouveau Testament sont tous des hommes. Mais ici, nous avons réellement quelqu'un avec qui nous pouvons interagir en tant que femme dans la tradition chrétienne. Sites web et ressources : Christianisme Britannica sur le christianisme britannica.com//Christianisme ; Histoire du christianisme history-world.org/jesus_christ ; BBC sur le christianisme bbc.co.uk/religion/religions/christianisme ; Article de Wikipédia sur le christianisme ; Tolérance religieuse religioustolerance.org/christ.htm ; Christian Answers christiananswers.net ; Christian Classics Ethereal Library www.ccel.org ;
Le christianisme primitif : Elaine Pagels website elaine-pagels.com ; Sacred Texts website sacred-texts.com ; Gnostic Society Library gnosis.org ; PBS Frontline From Jesus to Christ, The First Christians pbs.org ; Guide to Early Church Documents iclnet.org ; Early Christian Writing earlychristianwritings.com ; Internet Ancient History Sourcebook : Christian Origins sourcebooks.fordham.edu ; Early Christian Artoneonta.edu/farberas/arth/arth212/Early_Christian_art ; Early Christian Images jesuswalk.com/christian-symbols ; Early Christian and Byzantine Images belmont.edu/honors/byzart2001/byzindex ;
Bible et histoire biblique : Bible Gateway et la nouvelle version internationale (NIV) de la Bible biblegateway.com ; King James Version of the Bible gutenberg.org/ebooks ; Bible History Online bible-history.com ; Biblical Archaeology Society biblicalarchaeology.org ;
Les saints et leurs vies Les saints du jour dans le calendrier catholicsaints.info ; Bibliothèque de livres sur les saints saintsbooks.net ; Saints et leurs légendes : une sélection de saints libmma.contentdm ; Saints gravures. Maîtres anciens de la collection De Verda colecciondeverda.blogspot.com ; Vies des saints - Eglise orthodoxe d'Amérique oca.org/saints/lives ; Vies des saints : Catholic.org catholicism.org
Jésus et le Jésus historique ; Britannica sur Jésus britannica.com Jésus-Christ ; Théories du Jésus historique earlychristianwritings.com ; Article de Wikipedia sur le Jésus historique Wikipedia ; Forum du séminaire sur Jésus virtualreligion.net ; Vie et ministère de Jésus-Christ bible.org ; Jesus Central jesuscentral.com ; Encyclopédie catholique : Jésus-Christ newadvent.org
Livres : "In Search of Mary" de Sally Cunneen (Balantine, 1996) ; "Mary Through the Centuries" de Jroslav Pelikan (Yale University Press, 1996).
La Vierge de Vinci Où est le féminin dans un christianisme apparemment dominé par les hommes ? Selon la BBC : "On peut pardonner à tout étranger entrant dans une église chrétienne de penser que le christianisme est une affaire très masculine - on entend beaucoup parler de Dieu le Père et de Dieu le Fils, et bien sûr, dans certaines des plus grandes églises, la personne qui représente le Christ à l'autel - le prêtre - est aussi un homme".Le judaïsme et l'islam sont également dominés par les hommes. "Où pouvons-nous trouver ces aspects de Dieu qui sont vraiment féminins - comme le côté maternel ? Et qu'est-ce que cela signifie pour les femmes d'adorer un Dieu qu'elles considèrent comme masculin, alors qu'il n'y a pas de femme aussi divine à ses côtés ? Le problème avec le Père et le Fils, pour beaucoup de femmes, c'est que cela ressemble trop à deux copains. C'est...comme deux copains qui partent en voyage, ou une relation père-fils dont les femmes sont exclues.
Andrew Walker, professeur de théologie et de culture au King's College de Londres, affirme que la Sainte Trinité du christianisme, composée de Dieu le Père, de Dieu le Fils et de Dieu le Saint-Esprit, n'est pas aussi masculine qu'il n'y paraît à première vue. Il a déclaré à la BBC : "Le christianisme est particulièrement intéressant parce qu'officiellement, et je suis orthodoxe, de la Sainte Trinité, les trois dieux en un, un seul est un homme et un seul est une femme.C'est le fils incarné, la deuxième version de la Trinité, Jésus-Christ, parce qu'il est né homme. Dieu le père a un nom masculin, mais nous savons que la procréation ne se produit pas dans le monde spirituel, donc la seule raison pour laquelle le christianisme en est venu à appeler Dieu père est que Jésus l'a fait. [Source : Andrew Walker, professeur de théologie et de culture, King's College, Londres, 3 août 2011, BBC
"Dans les années 1980 et 1990, un certain nombre de féministes chrétiennes ont reclassé le Saint-Esprit au féminin. Je vais vous dire ce qui n'a pas marché. Ce qui n'a pas marché, c'est qu'elles ont transformé le Saint-Esprit en un personnage typique de Cendrillon, c'est-à-dire qu'il y avait Dieu le Père qui était le grand patron, puis il y avait le deuxième grand patron qui était Jésus son fils, puis il y avait sa sœur qui devait toujours s'en remettre au fils et à la mère.Ainsi, le fait de rendre le Saint-Esprit féminin l'a en fait transformé en une caricature de la sorte de femme dont les féministes essayaient de s'éloigner."
Andrew Walker, du King's College de Londres, a déclaré à la BBCCL : "La dévotion dont font preuve les pèlerins à l'égard de Marie la Mère est très similaire à la dévotion des hindous envers leur déesse mère Amman, ou à l'adoration de la Mère de la Terre par ceux qui ont fait revivre la spiritualité des déesses en Occident. Mais Marie n'est absolument pas une déesse, ni une partie de la Sainte Trinité... [Source :, 3 août 2011, BBC
Selon la BBC : "Beaucoup de gens, les protestants en particulier, s'opposent à la figure que Marie est devenue. Elle est considérée presque comme une figure de déesse, peut-être à cause du fait que de nombreux païens sont devenus chrétiens dans les premiers siècles de l'église et qu'ils croyaient aux déesses, donc Marie est devenue pour eux la déesse. Beaucoup de gens diraient que c'est quelque chose qui a mal tourné avec le christianisme. Il y arien sur le fait que Marie soit une déesse dans le Nouveau Testament. "Jésus est Dieu et humain, donc Marie est simplement humaine. la théologie chrétienne a toujours maintenu qu'elle était un être humain et non Dieu, mais néanmoins, elle était un être humain dans une place très importante et intime dans l'histoire de Jésus.
Déesse gréco-romaine Diana
"Il y a eu de nombreuses images de Marie au cours des siècles. Certaines sont tirées de la Bible, comme l'image du livre de l'Apocalypse montrant Marie avec une couronne de 12 étoiles. Elle représente l'église primitive avec les 12 tribus d'Israël représentées par les étoiles. Il y a eu des images de la Madone et de l'enfant ; Marie assise sur une chaise avec l'enfant sur ses genoux. Certaines de ces images sont très similaires.aux images que nous connaissons de certaines déesses païennes de l'époque.
"Isis, par exemple, était assise sur une telle chaise avec l'enfant Horus sur ses genoux, de la même manière. Lorsque le christianisme s'est répandu dans l'Empire, il est clair qu'il a délibérément pris des images du monde païen dans lequel il vivait et dans lequel il s'est répandu et qu'il a utilisé ces images. Les anciens puits et sanctuaires sacrés ont été transformés en sanctuaires chrétiens. En Égypte, un sanctuaire d'Isis a été délibérément et lui-même transformé en sanctuaire chrétien.consciemment recréé comme un sanctuaire de Marie.
Selon la BBC : "Les femmes juives de la Palestine du premier siècle avaient des droits juridiques et économiques très limités. C'est particulièrement dans le domaine des droits économiques que le problème se pose. Lorsqu'une fille faisait partie du foyer de son père, tout travail qu'elle faisait ou tout salaire qu'elle gagnait appartenait à son père. Une fois mariée, son salaire et les produits qu'elle fabriquait appartenaient à son mari. Il existait des règles très strictes en matière de droits économiques.très peu de moments où elle aurait un quelconque sentiment d'autonomie financière et économique. [Source : 2 août 2011, BBC
"Une femme n'avait pas le droit de divorcer de son mari, mais celui-ci pouvait divorcer d'elle. Si elle divorçait, elle perdait aussi ses enfants. La plupart des héritages qu'elle recevait allaient directement à son mari. Le mari conservait la responsabilité légale des enfants.
Catacombe de Priscilla
"Nous disposons de multiples sources pour connaître la vie des femmes dans la Palestine romaine du Ier siècle. Il y a les sources littéraires comme la Bible, les textes d'écrivains comme Josèphe et Pline et les textes apocryphes (bien qu'il faille les lire avec une pincée de sel car ils se réfèrent à une époque légèrement plus tardive). Il y a les premiers documents rabbiniques, qui fournissent une bonne quantité d'informations. Il y a égalementLes preuves archéologiques et la culture matérielle nous donnent des indices sur la façon dont les femmes vivaient et sur le type de maisons dans lesquelles elles vivaient. Les textes et les romans romains des provinces de Rome contiennent de nombreuses informations sur la vie des femmes romaines.
"Mary, comme la plupart des femmes et des jeunes filles juives de son époque, devait passer la majeure partie de sa journée à travailler. Dès qu'elle a pu marcher, elle a dû participer aux nombreuses tâches nécessaires à la vie quotidienne. Il fallait s'occuper des poêles, faire les lits, entretenir les maisons, préparer la nourriture, s'occuper des animaux, que ce soit dans une ferme ou dans un village.La nourriture devait être préparée pour l'avenir, c'est-à-dire que la viande et les légumes devaient être conservés pour les temps à venir. L'eau devait être puisée dans des citernes et des puits. Une quantité incroyable de travail devait être accomplie chaque jour, principalement par les femmes et les jeunes filles.
"Les gens de cette époque avaient un régime alimentaire assez simple. La plupart du temps, les gens mangeaient beaucoup de pain de blé ou d'orge, de céréales ou de gruaux. On mangeait aussi des olives, des dattes et des figues. On mangeait de la viande de temps en temps, généralement après une grande fête et l'abattage d'un agneau ou d'une chèvre. On buvait aussi beaucoup de vin.
Selon la BBC : "Politiquement, Marie aurait vécu à une époque assez difficile. Elle aurait vu la fin du règne d'Hérode le Grand et toutes les révoltes qui ont accompagné la fin de son règne. Elle aurait vu les légions romaines arriver en Galilée pour réprimer ces révoltes et toutes les atrocités associées aux légions.
modèle d'une ancienne synagogue
"Nous savons, d'après les écrits juifs de l'époque, que les Romains brûlaient les villes et emmenaient les gens en esclavage. La Galilée était politiquement assez stable pendant la plus grande partie de la vie de Jésus, mais il y aurait eu des poches isolées de résistance et personne n'aurait certainement aimé l'idée que la Judée, au sud, était une province romaine, ou que les Romains étaient présents dans la ville sainte de Jérusalem et dans les villes de l'Est.le temple lui-même.
"La Galilée des années 20 était occupée par les Romains et aurait été un lieu d'oppression pour les Juifs. Si un soldat romain leur disait "tu dois porter mon sac à dos sur un kilomètre", ils devaient le faire, ils n'avaient pas le choix. Les Romains obligeaient les Juifs à payer des impôts à César. La nuit, ils auraient pu entendre les soldats défiler en faisant résonner leurs épées, et ils auraient eu peur.
"On peut imaginer qu'il était question de faire confiance à Dieu et que, peut-être, de leur vivant, il enverrait un Messie. Les Juifs, de plus en plus opprimés, ont peut-être été de plus en plus obsédés par Dieu. Ils ont peut-être pensé que le moment était venu pour le Sauveur de venir. Et c'est dans cette atmosphère théologique très chargée que Marie s'est faufilée jusqu'au puits, tenant peut-être dans ses mains un certain nombre d'objets.ses bras l'enfant Jésus.
Marie était jeune Selon la BBC : "Les sources rabbiniques ultérieures nous apprennent que les jeunes filles juives pouvaient être fiancées dès l'âge de 12 ans et un jour ou à n'importe quel moment après l'âge de 12 ans et demi. Le mariage proprement dit se déroulait en deux étapes. Il y avait tout d'abord les fiançailles, puis - après un intervalle de plusieurs mois, voire d'un an - la jeune fille était emmenée dans la maison de son mari pour y être mariée.et à ce moment-là, une fois qu'ils ont commencé à vivre ensemble, ils ont été considérés comme correctement mariés.
Les fiançailles de Marie et Joseph
"Cela pouvait être un processus assez traumatisant pour une jeune fille ; laisser derrière elle sa mère et son père et toutes les personnes auxquelles elle était habituée, et aller vivre dans un foyer étranger. Le choix du mari était fait par la famille, pas par les filles elles-mêmes. C'était un accord légal entre le père et le mari. Les filles n'avaient pas de rôle dans cette légalité.
"Une fille enceinte hors mariage aurait été terrifiée. Toute la structure sociale était conçue pour que les enfants naissent au sein du mariage. La généalogie et la propriété des enfants étaient considérées comme très importantes. Les filles enceintes hors mariage auraient probablement dû quitter leur maison et leur famille.
"Elle risquait d'être vendue comme esclave ou d'être lapidée. Elle pouvait être mariée rapidement ou bannie de sa maison et de son village, ce qui pouvait conduire une femme à la prostitution ou à l'esclavage alors qu'elle n'avait aucun moyen de subvenir à ses besoins. Selon le Nouveau Testament, Joseph, après avoir reçu la visite d'un ange, a décidé de ne pas la renvoyer ou de l'exposer mais de l'épouser.
La mère de Jésus, Marie, était une adolescente qui aurait eu environ 14 ans à la naissance de Jésus. Il n'était pas inhabituel pour les jeunes filles juives comme Marie de se marier très tôt. Il y a quelques mentions de Marie dans la Bible, notamment : 1) lorsque Marie est informée par un ange qu'elle concevra le fils de Dieu alors qu'elle était vierge (Luc 1:26-38) ; 2) la scène de la crèche lorsqu'elle donne naissance à Jésus (Luc 2:15-19) ; 3) la scène de l'autel lorsqu'elle donne naissance à Jésus (Luc 2:15-19).lorsqu'elle et le frère de Jésus apparaissent à Jésus alors qu'il parle à une foule (Matthieu 12:46-50) ; 4) lorsqu'elle incite Jésus à accomplir son premier miracle (changer l'eau en vin) (Jean 2:1-7) ; et 5) son apparition lors de la crucifixion (Jean 19:25-27).
Marie occupe une place particulière parce qu'on croit qu'en tant que mère de Jésus, aucune des choses que le Christ a faites n'aurait été possible si elle ne lui avait pas donné naissance en premier. Certains chrétiens croient que Dieu donne sa grâce aux femmes par Marie et par elles aux hommes. Les chrétiens ont une prière spéciale pour Marie : "Je vous salue, Marie, pleine de grâce, le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes, et vous avez la chance d'être une femme.Le fruit des entrailles est béni. Jésus, Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous, pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort."
De nombreux protestants croient qu'après la naissance de Jésus, Marie n'est plus restée vierge et a eu des enfants avec Joseph de manière normale. Ils sont tous nés après Jésus, ce qui rend la naissance virginale plus plausible. Les catholiques et les chrétiens orthodoxes croient que Marie a été vierge toute sa vie.
Le puits de Marie à Nazareth
"L'histoire de Marie apparaît dans toutes sortes de contextes différents dans le Nouveau Testament et nous devons rassembler les différents morceaux. Matthieu nous en dit un peu, Luc nous dit d'autres choses, Marc ne nous dit pas grand-chose, Jean nous dit encore d'autres choses. Il ne s'agit pas d'une grande histoire cohérente qui vous mène de sa naissance à sa mort. Nous avons juste de petits aperçus de certaines parties de l'histoire de Marie.Source : 2 août 2011, BBC.
"Le Nouveau Testament est assez décevant à certains égards parce qu'il ne nous dit pas autant de choses sur Marie que nous le voudrions. L'endroit où nous trouvons le plus d'informations sur Marie est l'évangile de Luc. Luc pense que Marie est l'un des personnages clés du drame et il raconte toute l'histoire de la naissance de Jésus du point de vue de Marie. En particulier, Luc écrit sur le moment de la conception de Jésus et sur le moment exact de sa naissance.ce que Marie pensait, ce qu'elle faisait, quelles étaient ses réactions lorsque l'ange Gabriel lui a parlé.
"D'autres parties du Nouveau Testament ont tendance à être plutôt négatives à propos de Marie. Matthieu raconte l'histoire d'un point de vue masculin traditionnel. Il voit toute l'histoire du point de vue de Joseph. L'évangile de Marc a tendance à la mettre dans le même sac que la famille de Jésus et à la considérer comme quelqu'un qui fait obstacle à Jésus, à son évangile et à son message.sur Marie, sauf si l'action tourne vraiment autour de quelque chose d'important sur Jésus.
"Marie n'apparaît pas dans le Nouveau Testament, mais les documents commencent à ressembler à d'anciennes fictions. La meilleure source à son sujet est un document du deuxième siècle appelé le Proto-Evangelium de Jacques. Il s'agit d'un texte paroissial qui parle en détail de ses parents, de son éducation, de son âge lorsqu'elle a conçu Jésus, etc. Ce qui est décevant, c'est que la plupart des informations qu'il contient ne sont pas pertinentes.est probablement inventé.
"Le fait que Marie soit présente dans le Nouveau Testament est significatif car il traite de Jésus et de la croissance de l'Église primitive ; il y a en fait très peu de raisons de mentionner quoi que ce soit sur Marie. Le Nouveau Testament nous dit très peu de choses sur son père Joseph, donc le fait qu'elle soit proéminente montre qu'il y avait un certain intérêt pour Marie dans les premières années de l'Église.
"Il est important de se rappeler que tous les évangiles ont été écrits bien après la mort de Jésus. Matthieu et Luc, qui font référence à la naissance de Jésus, ont probablement été écrits près d'un siècle après sa naissance. Chacun des évangiles a été composé dans un environnement différent, à une époque différente, avec des intérêts particulièrement différents. Chacun d'entre eux a une théologie légèrement différente.Chacun d'entre eux écrit dans un but légèrement différent et possède donc ses propres caractéristiques.
"Il y a très peu de références à Marie en dehors du Nouveau Testament. Des écrits juifs ultérieurs la désignent par son nom juif, Miriam, et disent qu'elle est coiffeuse et que Jésus est le fils illégitime d'un soldat romain appelé Panthera. Le problème avec ces références est qu'elles datent au moins des années 200 - peut-être même des années 500 - et sont donc substantiellement postérieures au Nouveau Testament.et reflètent probablement une grande partie de l'hostilité entre les groupes juifs et chrétiens à cette date tardive.
Imaculate Concepcion Selon la BBC : "L'immaculée conception de Marie n'a aucune base historique. C'est quelque chose qui a été inventé par les chrétiens plus tardifs pour étendre l'idée de sa sainteté. La pureté, la virginité perpétuelle, tous ces thèmes aboutissent à ce que Marie (ainsi que Jésus) doive être conçue de manière immaculée. L'une des difficultés que beaucoup de gens rencontrent aujourd'hui avec le concept de l'immaculée conception est qu'il n'est pas possible de la concevoir.La naissance virginale n'est pas tant historique, l'idée qu'elle n'a pas pu se produire, que théologique, l'idée qu'elle doit s'être produite pour que Jésus n'ait pas eu de péché [Source : 2 août 2011, BBC
"Les premiers chrétiens, comme Augustin, avaient tendance à penser que le péché originel d'Adam avait été transmis par l'acte sexuel et que, par conséquent, pour que Jésus soit saint et sans péché, il était nécessaire qu'il ne soit pas né de parents qui avaient eu des relations sexuelles. Théologiquement, les gens ont aujourd'hui plus de problèmes avec la naissance virginale qu'ils n'en auraient eu dans le passé.La naissance virginale afin de sortir Jésus de cette difficulté plutôt collante d'être né de parents humains ordinaires qui avaient eu des relations sexuelles.
"La doctrine de l'Immaculée Conception enseigne que Marie, la mère du Christ, a été conçue sans péché et que sa conception était donc immaculée. La conception sans péché de Marie est la raison pour laquelle les catholiques parlent de Marie comme étant "pleine de grâce". La fête de l'Immaculée Conception est célébrée par les catholiques le 8 décembre de chaque année.
"Il y a deux erreurs que les gens commettent souvent au sujet de l'Immaculée Conception : 1) Beaucoup de gens confondent l'Immaculée Conception avec la "naissance virginale", c'est-à-dire la croyance que Marie a donné naissance à Jésus tout en restant vierge. Ce n'est pas la même chose. 2) Une erreur moins courante consiste à penser que l'Immaculée Conception signifie que Marie a été conçue sans rapport sexuel. En fait, Marie a eu des rapports sexuels avec d'autres personnes.des parents humains ordinaires qui l'ont conçue de la manière habituelle."
L'Annonciation ("Annonce") marque l'annonce par un ange que Marie va tomber enceinte et donner naissance à Jésus. Selon la Bible, Marie est tombée mystérieusement enceinte alors qu'elle était vierge et fiancée à Joseph, qui envisageait de la divorcer.
Dans l'Évangile de Luc, l'ange Gabriel annonce la nouvelle à Marie, qu'il salue en prononçant le fameux "Je vous salue, Marie, pleine de grâce". Selon l'Évangile de Luc 1, 30-35, 38 : "L'ange lui dit : "Ne crains pas, Marie, car tu as trouvé grâce devant Dieu. Et voici, tu concevras dans ton sein et tu enfanteras un fils, auquel tu donneras le nom de Jésus. Il sera grand, et on l'appellera Fils du Très Haut ;et le Seigneur Dieu lui donnera le trône de son père David, et il régnera sur la maison de Jacob pour toujours.'"
" Marie dit à l'ange : "Comment cela se peut-il, puisque je n'ai pas de mari ?" Et l'ange lui dit : "L'Esprit Saint viendra sur toi, et la puissance du Très-Haut te couvrira de son ombre ; c'est pourquoi l'enfant qui naîtra sera appelé saint, fils de Dieu"... Et Marie dit : "Voici, je suis une servante du Seigneur, qu'il me soit fait selon ta parole".
Dans Matthieu, un ange anonyme apporte une nouvelle à Joseph : "Un ange du Seigneur lui apparut en songe, et dit : "Joseph, fils de David, ne crains pas de prendre Marie pour épouse, car ce qui a été conçu en elle vient du Saint-Esprit ; elle enfantera un fils, et tu lui donneras le nom de Jésus, car il sauvera son peuple de ses péchés".
Selon la BBC : Marie a reçu la grâce de Dieu dès le premier instant de son existence, et a été totalement et complètement rachetée par cette grâce. Parce qu'elle a été rachetée, Marie a passé toute son existence dans une relation parfaite avec Dieu. Dieu a fait cela pour que Marie soit digne d'être la mère de Dieu. Le pape Pie X a dit en 1904 : "pour l'intelligence chrétienne, l'idée est impensable que la chairdu Christ, saint, sans tache, innocent, a été formé dans le sein de Marie d'une chair qui n'avait jamais, ne serait-ce que pour un bref instant, contracté la moindre tache" [Source : 2 août 2011, BBC
"Les chrétiens croient que la grâce rédemptrice de Dieu est disponible pour tous les croyants : ceux qui acceptent la doctrine de l'Immaculée Conception considèrent Marie comme l'exemple parfait de l'action rédemptrice de la grâce de Dieu, et croient que Marie n'a pu recevoir cette grâce qu'à partir du moment où elle a été baptisée.parce que le Christ allait plus tard racheter toute l'humanité par sa mort sur la croix.
"Choisie d'avance pour être la Mère du Verbe incarné, Marie est en même temps les prémices de son action rédemptrice. La grâce du Christ Rédempteur a agi en elle par anticipation, la préservant du péché originel et de toute contagion de la culpabilité. Cet enseignement est ancien, mais il reste controversé pour certains protestants car il n'est pas explicitement mentionné dans la Bible.Les penseurs protestants étaient plus dévoués à Marie que certains de leurs successeurs. Martin Luther, par exemple, croyait fermement à l'Immaculée Conception. Il a dit dans son sermon "Le jour de la conception de la Mère de Dieu" : "L'infusion de l'âme de Marie s'est faite sans péché originel... Dès le premier instant où elle a commencé à vivre, elle était libre de tout péché".
Immaculée Conception
Un rapport publié en 2005 par des théologiens anglicans et catholiques romains a trouvé un terrain d'entente pour cette croyance lorsqu'il a déclaré que : "En raison de sa vocation à être la mère du Saint (Luc 1:35), nous pouvons affirmer ensemble que l'œuvre rédemptrice du Christ est remontée "en Marie jusqu'aux profondeurs de son être et jusqu'à ses tout premiers commencements.Les catholiques romains peuvent y reconnaître ce qui est affirmé par le dogme - à savoir "préservée de toute tache du péché originel" et "dès le premier instant de sa conception".
"La doctrine de l'Immaculée Conception a été proclamée comme infaillible par le Pape Pie IX dans la bulle (proclamation formelle) Ineffabilis Deus en 1854, et constitue donc un article de foi important pour les catholiques romains. Avant de proclamer la doctrine, le Pape a pris des mesures pour voir si l'Église dans son ensemble était d'accord en demandant à 603 évêques s'il devait proclamer l'Immaculée Conception ; 546 (90%) ont ditLa vision de Bernadette à Lourdes en 1858, où Marie s'est révélée comme l'Immaculée Conception, a marqué la doctrine de l'approbation de Dieu.
Le Pape Pie IX dans son Ineffabilis Deus (1854) a dit : "Nous déclarons, prononçons et définissons que la doctrine qui soutient que la Bienheureuse Vierge Marie, au premier instant de sa conception, par un privilège et une grâce singulière du Dieu Omnipotent, en vertu des mérites de Jésus-Christ, le Sauveur de l'humanité, a été préservée immaculée de toute tache de péché originel, a été révélée par Dieu, etdoit donc être cru fermement et constamment par tous les fidèles."
Selon la BBC : "Dans le Nouveau Testament, de nombreux personnages féminins sont soit tellement saints et purs que c'en est irréaliste, soit ce sont des prostituées. Marie entre dans la catégorie des femmes saintes et pures, absolument sans péché ; et elle poursuit cette trajectoire tout au long de la tradition, de sorte qu'elle devient de plus en plus sainte, que sa virginité est de plus en plus soulignée et que sa sainteté...Elle est assumée au paradis plutôt que de devoir mourir, elle naît elle-même d'une conception immaculée ; il y a donc un développement de l'idée de la virginité perpétuelle, parce qu'elle a commencé un voyage pour devenir toujours plus sainte, toujours plus pure, ce qui, en fin de compte, ne peut aboutir qu'à ces concepts de virginité perpétuelle [Source :2 août 2011, BBC
"La naissance virginale est un récit très puissant qui explique la vérité théologique selon laquelle Jésus est le fils de Dieu - pas seulement le fils de Dieu depuis sa résurrection ou son baptême, comme pourrait le suggérer l'évangile de Marc, mais le fils de Dieu depuis le moment de sa conception.Ce n'est que dans les évangiles de Matthieu et de Luc, qui ont probablement été écrits dans les années 80 ou 90 du premier siècle, que l'on trouve une mention de la naissance virginale.
"Ils évoquent le récit typique de l'annonciation dans l'Ancien Testament : l'ange descend vers un ou deux parents ; le problème insurmontable, qui est généralement, dans l'Ancien Testament, le fait que les parents sont âgés ou stériles ; l'ange...C'est très similaire aux histoires de la naissance d'Isaac, de Samson ou de Samuel. Matthieu et Luc sont redevables à l'Ancien Testament et ils s'inspirent de ces idées de l'Ancien Testament. L'histoire de la naissance de Jésus doit être encore meilleure. Marie ne peut pas être une femme âgée et stérile : c'est une jeune fille qui a été enlevée et qui est en train de mourir.aussi une vierge.
La conception de Marie
L'idée d'une naissance virginale n'était pas nouvelle. Les Romains l'utilisaient dans une histoire sur la naissance de César et sa conception par le Dieu Apollon. Selon une prophétie du "Livre d'Isaïe", le Messie naîtrait d'une "vierge". Certains historiens ont suggéré que l'idée d'une naissance miraculeuse a pu être construite pour cacher les accusations selon lesquelles Jésus était un bâtard et que son père était un soldat romain.La notion d'Immaculée Conception, selon laquelle Marie a été préservée du péché originel en vertu d'une grâce spéciale de Dieu, est un concept catholique transformé en dogme infaillible par le pape Pie IX en 1854.
Selon la BBC : "Il y avait beaucoup d'histoires de naissances miraculeuses dans la société gréco-romaine. Les personnages célèbres avaient tendance à attirer ces histoires, car les gens spéculaient sur ce que cela aurait été d'être présent à la naissance d'une telle personne. L'astrologie était également importante, de sorte que l'on pensait que si une personne devait être très importante, son destin était déjà prédestiné, c'est-à-dire qu'il était inscrit dans son horoscope.Il n'est pas surprenant qu'ils aient commencé à penser que leur naissance était peut-être miraculeuse et merveilleuse. (Source : 2 août 2011, BBC).
"Dans le système grec et romain des dieux et des déesses, on pouvait dire que les déesses elles-mêmes étaient des mères vierges. Athéna et Artémis étaient considérées comme vierges. Elles donnaient naissance et se plongeaient ensuite dans les fleuves pour que leur virginité soit renouvelée.Dans les évangiles, il n'est pas question de Dieu ou du Saint-Esprit prenant la forme d'un être humain, descendant sur terre et fécondant Marie.
"Le mot vierge développé dans la culture occidentale est devenu synonyme de pureté et de bon comportement. Mais la virginité dans la société juive de l'époque dont nous parlons avait pour but de s'assurer que le nouveau mari ne recevait pas de marchandises de seconde main. La virginité n'était importante qu'au moment du premier mariage. Le premier mariage était plus important ; par exemple, dans le contrat de mariage juifpour un premier mariage, ils payaient deux fois plus que pour un second. Les vierges sortaient du cortège nuptial avec les cheveux ouverts et flottants afin que tout le monde puisse les voir, et on se souvenait alors qu'elles avaient été vierges lorsqu'elles étaient entrées dans la maison de leur mari lors de cet événement. En fait, après un certain temps, au lieu d'être un prix, la virginité est devenue un fardeau. Nous le savons par plusieurs sépultures juivesLes inscriptions où des femmes ont été enterrées et les messages de deuil sur leur tombe disent combien il est triste qu'elle soit morte vierge."
Selon la BBC : "Une ancienne légende juive raconte que Marie a été victime d'un viol. Ils nous ont même donné le nom du soldat romain qui était censé avoir commis ce viol : un homme appelé Panthera, qui était apparemment un nom assez courant pour les soldats romains. [Source : 2 août 2011, BBC
"Récemment, certains chercheurs se sont penchés sur cette théorie et ont décidé qu'il s'agissait simplement d'une ancienne injure, d'une calomnie anti-chrétienne inventée au deuxième siècle pour tenter d'empêcher la croyance en Jésus. Certains disent que ce n'est peut-être pas si impossible qu'on le pensait auparavant. Certains indices dans le Nouveau Testament suggèrent que Marie était dans un état assez terrible après le début de la grossesse. Le fait qu'elles'est empressée d'aller voir Elisabeth. Le fait qu'elle parle d'elle-même comme d'une "humble servante" : pourquoi est-elle humble ? Certains pensent que cette bassesse est due au fait qu'elle a été victime d'un crime.
"La force de l'idée est que, tout comme Jésus dans sa crucifixion s'identifie à ceux qui souffrent, Marie, en tant que victime de viol, est quelqu'un à qui les femmes qui souffrent peuvent s'identifier.sur un violeur est plus difficile à avaler et il faudrait un énorme saut radical de la foi pour accepter ce genre de théorie.
Selon la BBC : "Le livre de Jacques établit que Marie était vierge lors de la naissance de Jésus - en d'autres termes, elle est restée intacte, physiquement, malgré la naissance, ce qui est miraculeux. Cela a donné lieu à des spéculations ultérieures selon lesquelles Marie serait restée vierge tout au long de sa vie, avant sa grossesse, pendant la naissance de Jésus et après. Le livre de Jacques commence à spéculer sur la naissance de Jésus en assez peu de temps.détail graphique [Source : 2 août 2011, BBC
" L'idée que Marie est intacte vient de l'idée qu'elle ne souffre d'aucune douleur. C'est théologiquement important pour les premiers chrétiens à cause de la malédiction, mentionnée dans la Genèse, des deux êtres humains responsables de la chute. La malédiction d'Adam est de travailler dans la sueur des champs et celle d'Eve est d'enfanter dans la douleur. L'idée que Marie et Jésus sont exempts de péché, qu'ils sont immaculés,nous amène à penser que Marie ne souffrirait pas de la douleur d'Eve, qu'elle aurait une naissance sans douleur.
"Certains diront que cela la rend plutôt éloignée de la femme ordinaire. La tradition a traité cette question en disant qu'elle a eu une naissance sans douleur, mais qu'elle n'était pas sans douleur parce qu'elle a vu son fils mourir sur la croix.
"La grande tradition de Marie comme "Mère des Douleurs" voit le jour et on trouve souvent des représentations de Marie comme une femme en larmes, d'une femme abattue par le chagrin. L'évangile de Jean fait référence à la crucifixion comme à un accouchement laborieux, donc si Marie a bien un accouchement douloureux dans la tradition chrétienne, elle l'a à la crucifixion.
Il est plausible que Marie ait été présente lors de la crucifixion. L'Évangile de Jean ne la place pas explicitement à côté de la croix, mais les autres évangiles laissent entendre qu'elle y était. Selon la BBC : "Dans l'Évangile de Jean, elle est effectivement placée à côté de la crucifixion ; Marie se tient avec les disciples, et ils sont confiés les uns aux autres par Jésus mourant sur la croix. Mais il est peu probable que Jésus...Dans les autres évangiles, les proches de Jésus se tiennent à distance et Jésus n'aurait pas été en mesure d'avoir une conversation avec eux. [Source : 2 août 2011, BBC
"Ce qui semble historiquement exact, c'est que Marie était à Jérusalem à cette époque. Il est concevable qu'elle ait pu assister à la crucifixion. Il est difficile de savoir ce qu'il est advenu de Marie après la crucifixion de Jésus. La dernière référence à Marie se trouve au début du deuxième volume de Luc, les Actes des Apôtres. Luc est le seul des auteurs d'évangiles à avoir écrit un deuxième volume. Il mentionne MarieLes autres possibilités sont soit qu'elle soit rentrée chez elle à Nazareth et qu'elle soit allée vivre avec de la famille là-bas, soit qu'elle soit allée à Éphèse et qu'elle ait vécu avec le "disciple bien-aimé" mentionné dans l'évangile de Jean.
Marie et d'autres femmes au tombeau lors de la Résurrection du Christ
"L'histoire de Marie après le début des Actes n'est pas connue, mais il existe des traditions à ce sujet et elle est importante en tant que partie de l'histoire chrétienne. Marie était associée à un disciple bien-aimé dans l'évangile de Jean et Jésus dit que le disciple bien-aimé doit l'emmener chez lui. Les femmes devaient être prises en charge par les hommes dans cette société, donc lorsque Jésus ne pouvait plus s'occuper d'elle, le disciple bien-aimé s'en occupe.Le disciple bien-aimé, qui n'est pas nommé dans l'évangile de Jean, est identifié plus tard comme étant Jean [Source : 2 août 2011, BBC].
"Les traditions varient. L'une d'entre elles veut que Marie soit restée à Jérusalem, qu'elle y soit morte et que Jérusalem ait revendiqué son tombeau. Le raisonnement est le suivant : nous savons que Jacques, son fils (ou son beau-fils), était là. De plus, à la mort de Jacques, un cousin de Jésus, Siméon, est devenu le prochain chef de l'Église à Jérusalem. Cela suggère qu'il y avait une enclave familiale à Jérusalem. Si c'est le cas, il est possible que l'Église de Jérusalem ne soit pas une enclave familiale.fait qu'il est tout à fait probable que Marie était l'une des personnes qui sont restées sur place et qui les ont tous maintenus ensemble. En un sens, Jérusalem prétend que Marie était la mère de l'église de Jérusalem et que Jacques est resté à Jérusalem. Mais Jacques lui-même a dû fuir Jérusalem lorsque les choses sont devenues très difficiles, donc peut-être que Marie a dû quitter Jérusalem à un moment donné."
Une autre "possibilité est que Marie se soit rendue à Éphèse quelque temps après la mort et la résurrection de Jésus. La raison de cette théorie est que Jean, le disciple bien-aimé, est censé avoir écrit son évangile depuis cette ville et que ce même Jean aurait été à la croix avec Marie lorsque Jésus a confié chacun des disciples à l'autre. Il est relativement peu probable que Marie se soit rendue à Éphèse.L'idée est purement basée sur la tradition de son association avec Jean et l'évangile de Jean. Au début du 19ème siècle, une intéressante religieuse allemande a eu une vision de la vie de Marie. Dans cette vision, elle a vu la vie de Marie se terminer à Ephèse et elle a également décrit la maison où Marie a vécu. Suite à cette vision, des archéologues ont déterré une maison très similaire à celle qu'elle a décrite, et c'est la suivantemaintenant vénérée comme la maison de Marie.
"Marie peut être morte peu de temps après la mort et la résurrection de Jésus. Même si elle était très jeune lorsqu'elle a donné naissance à Jésus, elle aurait eu la quarantaine, au plus jeune, à ce stade, ce qui est déjà très bien par rapport à l'espérance de vie antique, surtout pour une femme qui a accouché."
En Turquie, où se trouve Éphèse, Marie " a remplacé Artémis, l'une des déesses grecques ". Lorsque le christianisme a commencé à se répandre au-delà de la Terre sainte, il est arrivé dans des régions où régnaient d'autres dieux et déesses. Aujourd'hui, les chrétiens chantent des hymnes à l'église de la Vierge Marie à Éphèse, sur la côte ouest de la Turquie. Mais avant l'arrivée de Marie, la déesse grecque Artémis était vénérée à cet endroit, et il y avait une grandeLa Bible chrétienne rapporte que les artisans qui fabriquaient des sanctuaires en argent pour Artémis se sont insurgés contre les chrétiens nouvellement arrivés qui menaçaient leur commerce. Mais leurs protestations ont été vaines - lorsque le christianisme a fait des adeptes à Éphèse, Marie a remplacé Artémis dans l'affection du peuple. Marie a même assumé de nombreux titres de la déesse grecque, comme "reine du ciel" et "reine de la terre"."Source : Andrew Walker, professeur de théologie et de culture, King's College, Londres, 3 août 2011, BBC.
Selon la BBC : Les catholiques romains croient en la doctrine de l'Assomption, qui enseigne qu'à la fin de sa vie, Marie, la mère du Christ, a été emmenée corps et âme (c'est-à-dire à la fois physiquement et spirituellement) au ciel pour vivre avec son fils (Jésus-Christ) pour toujours. Les êtres humains doivent attendre la fin des temps pour leur résurrection corporelle, mais le corps de Marie a pu aller directement au ciel.parce que son âme n'avait pas été souillée par le péché originel. [Source : 21 juillet 2011, BBC
"Les catholiques célèbrent la fête de l'Assomption de la Vierge Marie le 15 août de chaque année, tandis que les chrétiens orthodoxes orientaux, suivant le calendrier julien, célèbrent l'événement comme la fête de la Dormition de la Theotokos, ou la Dormition de la Très Sainte Mère de Dieu, le 28 août.
Assomption de Marie
"Il s'agit d'un enseignement ancien, trouvé pour la première fois au Ve siècle, mais qui reste controversé pour les protestants car il n'est pas explicitement mentionné dans la Bible. L'Église catholique romaine fonde cette doctrine sur une autre autorité valide.
"Un rapport rédigé en 2005 par des théologiens anglicans et catholiques romains a trouvé un terrain d'entente (mais pas une autorité commune) pour la croyance en l'Assomption : ... nous pouvons affirmer ensemble que l'enseignement selon lequel Dieu a pris la Vierge Marie dans la plénitude de sa personne pour la porter dans sa gloire est conforme à l'Écriture et qu'il ne peut, en fait, être compris qu'à la lumière de celle-ci.cet enseignement sur Marie est contenu dans le dogme [Source : rapport 2005 des théologiens anglicans et catholiques romains].
La doctrine de l'Assomption a été proclamée comme infaillible par le Pape Pie XII à la Toussaint 1950 dans la bulle (proclamation formelle) Munificentissimus Deus. Nous la prononçons, la déclarons et la définissons comme un dogme divinement révélé : que l'Immaculée Mère de Dieu, la toujours Vierge Marie, ayant achevé le cours de sa vie terrestre, a été assumée corps et âme dans la gloire céleste " - Pape Pie XII,Munificentissimus Deus, 1950
"Cela en faisait un article de foi important pour les catholiques romains. Ce n'était que la deuxième fois qu'un pape proclamait une doctrine comme étant infaillible. La première était l'Immaculée Conception, une autre doctrine qui concerne Marie. Le pape a justifié l'Assomption non pas sur une autorité biblique mais en grande partie sur : 1) le "consensus universel de l'Église" ; 2) la "convenance" théologique de la doctrine."
Selon la BBC : "Le "consensus universel de l'Église" signifie que ce que l'Église dans son ensemble enseigne et croit doit être considéré comme une vérité révélée et donc indiscutable. L'Église ne peut parvenir à un tel consensus que sous la direction du Saint-Esprit, et la direction du Saint-Esprit ne peut se tromper. [Source : 21 juillet 2011, BBC
"Cela ne signifie pas que la doctrine de l'Église ne peut pas changer - les théologiens utilisent l'idée de progression dogmatique, par laquelle les idées humaines, sous l'influence de l'Esprit Saint, évoluent lentement vers la vérité réelle. Une fois la vérité réelle établie, le "consensus universel" de l'Église la confirme alors comme une vérité éternelle.
"Avant de proclamer la doctrine, le pape Pie XII s'est assuré qu'il y avait réellement un consensus dans l'Église. En 1946, il a écrit à tous les évêques catholiques romains pour leur demander a) s'ils pensaient que l'Assomption devait devenir un dogme catholique, et b) si les prêtres et les laïcs étaient d'accord avec eux. 99 % des évêques ont répondu oui.
Selon la BBC : "L'autre argument principal en faveur de l'Assomption était qu'elle s'accordait bien avec les autres enseignements catholiques et qu'elle renforcerait la foi des croyants dans le fait qu'ils finiraient eux aussi par aller au ciel. L'Assomption était aussi clairement en harmonie avec d'autres idées catholiques sur Marie : 1) son immaculée conception ; 2) sa virginité perpétuelle ; 3) le fait qu'elle soit la mère de Dieu. Les théologiens ont affirmé que l'Assomption était un élément essentiel de l'enseignement catholique.La Mère de Dieu ne pouvait être séparée de Dieu, et a donc dû être enlevée pour être avec lui au ciel.
Dormition de la Vierge Marie Bien qu'elle ne soit mentionnée que quelques fois dans la Bible, elle est considérée comme la mère qui donne la vie et la Pietà qui ressuscite les morts. Des citations telles que "Marie a tellement vécu le monde... qu'elle a donné son fils unique" sont apparues dans les prières longtemps après la rédaction de la Bible.
La première prière qui lui est consacrée n'apparaît qu'au IIIe siècle après J.-C., mais depuis lors, le mouvement marial s'est intensifié. Après que l'ascétisme se soit imposé comme une vertu, elle a été décrite comme une vierge pour l'éternité. En 431 après J.-C., au concile d'Éphèse, elle a été honorée comme la Theotokos (la porteuse de Dieu ou la Mère de Dieu).
Une histoire médiévale populaire raconte la prétendue expérience de Théophile de Cilicie, un ecclésiastique du VIe siècle qui aurait conclu un pacte avec le diable afin d'échanger son âme contre une position puissante et profitable dans l'église.Cette histoire a contribué à élever le statut de Marie et a inspiré le "Docteur Faustus" de Marlow et le "Faust" de Goethe, dont le diable Méphistophélès, plein d'esprit et de verve, a également façonné notre concept moderne de Satan.
La Vierge Marie, mère de Jésus, est très estimée dans l'Église catholique. Elle est considérée comme un intermédiaire entre les catholiques et Dieu et est souvent appelée "Notre Dame", "Sainte Mère" ou même "Mère de Dieu". La mariologie (ou "dévotion mariale", le marianisme ayant une connotation négative) s'est développée comme un mouvement puriste populaire plutôt que comme une déclaration du Pape ou du Vatican. Una déclaré au Washington Post : "Nous la considérons comme la première sainte, la plus importante. Le Christ est plus important. Le Christ est divin, pas Marie. Marie est humaine."
La croyance en l'Immaculée Conception - selon laquelle la Vierge Marie a été libérée du péché originel en vertu d'une grâce spéciale de Dieu au moment de la conception - est une croyance largement répandue parmi les catholiques. En 1854, le pape Pie IX a invoqué la doctrine de l'infaillibilité papale pour faire de l'Immaculée Conception un dogme infaillible, même s'il n'est pas clair si la conception fait référence à sa conception ouCelui de Jésus.
Marie n'est enterrée nulle part car, selon les écritures catholiques, mais pas la Bible, lorsqu'elle est morte, elle s'est élevée dans le ciel "assumée corps et âme dans la gloire céleste", ce qui est devenu l'idéologie officielle de l'église en 1950 par le pape Pie XII. Les principaux sites de pèlerinage de Lourdes, Fatima, Guadalupe sont tous des endroits où Marie, et non Jésus, a été vue.
Tia Ghose, de Live Science, a écrit : "Notre-Dame de Guadalupe : en 1531, dans les champs près de Mexico, un paysan du nom de Juan Diego a prétendu avoir vu une apparition de la Vierge Marie, qui a demandé qu'une église soit construite en son honneur. La Vierge a également demandé à l'homme de cueillir des fleurs sur le flanc d'une colline, ce qu'il a fait et placé dans son manteau. Par la suite, le manteau a semblé porter l'empreinte de la Vierge Marie.il y a eu quelques analyses scientifiques du soi-disant miracle de Notre-Dame de Guadalupe au fil des ans, mais personne n'est parvenu à une conclusion définitive sur la question de savoir si ou comment l'image a été peinte, et si oui, comment elle a été si bien conservée... [Source : Tia Ghose, Live Science, 9 juillet 2013 /+/].
Fatima : En 1917, dans les champs près de Fatima, au Portugal, des enfants bergers ont déclaré que la Vierge Marie leur était apparue dans une vision, leur annonçant qu'un miracle se produirait le 13 octobre de cette année-là. Des milliers de personnes sont venues assister à l'événement. Vers midi, par un jour de pluie, le soleil a semblé se transformer en un disque tournant qui s'est dirigé en spirale vers la Terre. Les journalistes sur place ont également rapporté l'événement. L'église a ajouté le nom de "Fatima".Certains sceptiques, cependant, soulignent que l'effet aurait pu être un soleil, une tache de lumière qui apparaît près du soleil, ou notent que tout le monde n'a pas vu le miracle ce jour-là.
"En 1981, dans la petite ville de Medjugorje, dans ce qui est aujourd'hui la Bosnie-Herzégovine, six enfants ont déclaré avoir vu des apparitions de la Vierge Marie. Pendant des années, ils ont affirmé recevoir des messages quotidiens et, à ce jour, ils auraient reçu des milliers de prophéties. "L'une d'elles est une prédiction selon laquelle il existe 10 secrets qui révéleront la fin du monde", a déclaré Michael O'Neill, qui dirige le site web MiracleHunter.com.Bien que le Vatican ne soit jamais intervenu officiellement, le site a attiré des millions de pèlerins au fil des ans. En 2010, le Vatican a accepté d'enquêter sur cet événement et devrait rendre ses conclusions dans les prochains mois, a déclaré M. O'Neill. /+/
"En 1968, des habitants du quartier de Zeitoun au Caire, en Égypte, ont rapporté avoir vu l'apparition d'une femme illuminée marchant sur le toit d'une église copte. Beaucoup ont considéré qu'il s'agissait d'une apparition de la Vierge Marie. L'événement aurait été vu par de nombreux spectateurs et même capturé sur des photographies. Jusqu'à présent, personne n'a trouvé la preuve que ces photos ont été manipulées. Le chef de l'Église copte en Égypte a déclaré qu'il s'agissait d'une apparition de la Vierge Marie.Alexandrie a déclaré qu'il s'agissait d'un miracle légitime. /+/
"En 1973, la statue d'une petite église d'Akita, au Japon, se serait mise à saigner peu après que Sœur Agnès Sasagawa de l'église ait eu une apparition de la Vierge Marie. La statue a continué à pleurer, à transpirer et à saigner pendant plusieurs années et a même été filmée par la télévision nationale. La Sœur Agnès, qui était sourde avant l'apparition, a également retrouvé l'ouïe environ dix ans plus tard." /+/
Au XIIIe siècle, Jacques de Vitry écrivait : " Un homme très religieux me raconta qu'il était arrivé ceci dans un endroit où il avait vécu : une matrone vertueuse et pieuse venait fréquemment à l'église et servait Dieu très dévotement, jour et nuit. De même, un certain moine, gardien et trésorier du monastère, avait une grande réputation de piété, et il était vraiment dévot. Cependant, lorsque ces deux personnes venaient fréquemment à l'église, elles se mettaient en colère.En conséquence, ils conclurent un accord et fixèrent une nuit au cours de laquelle le moine devait quitter son monastère en emportant les trésors de l'église, et la matrone devait quitter sa maison avec une somme d'argent qu'elle devait secrètement garder pour elle.Source : Jacques de Vitry, CCLXXXII. (pp. 117, ff.), "De l'Université de Pennsylvanie. Département d'histoire : Traductions et réimpressions des sources originales de l'histoire européenne, publiées pour le Département d'histoire de l'Université de Pennsylvanie, Philadelphie, University of Pennsylvania Press [1897?-1907 ?]. Vol II, No 4, pp. 2-7, sourcebooks.fordham.edu].
"Après leur départ et leur fuite, les moines, en se levant le matin, virent que les récipients étaient brisés et les trésors de l'église volés, et ne trouvant pas le moine, ils le poursuivirent rapidement. De même, le mari de la femme, voyant son coffre ouvert et l'argent disparu, poursuivit sa femme. Saisissant le moine et la femme avec le trésor et l'argent, ils les ramenèrent et les jetèrent en prison.De plus, le scandale fut si grand dans toute cette partie du pays et toutes les personnes religieuses furent tellement injuriées que le dommage causé par l'infamie et le scandale fut bien plus important que le péché lui-même.
"Le moine, revenu à la raison, se mit à prier, avec beaucoup de larmes, la Sainte Vierge, qu'il avait toujours servie depuis son enfance et à laquelle il n'était jamais arrivé un tel malheur. De même, la matrone se mit à implorer avec insistance le secours de la Sainte Vierge, qu'elle avait l'habitude de saluer fréquemment, jour et nuit, et devant l'image de laquelle elle avait l'habitude de s'agenouiller pour prier.Depuis longtemps, la Sainte Vierge apparut devant eux dans une grande colère, et après les avoir sévèrement réprimandés, elle dit : "Je peux obtenir de mon fils le pardon de vos péchés, mais que puis-je faire pour un si affreux scandale ? Car vous avez tellement souillé le nom des religieux devant tout le peuple, qu'à l'avenir personne ne leur fera confiance. C'est une blessure presque irrémédiable."
"Finalement, la pieuse Vierge, vaincue par leurs prières, convoqua les démons qui avaient causé l'acte et leur enjoignit, puisqu'ils avaient provoqué le scandale de la religion, de faire cesser l'infamie.Comme, en effet, ils ne pouvaient pas résister à ses ordres, après beaucoup d'anxiété et diverses conférences, ils trouvèrent le moyen de faire disparaître l'infamie.Pendant la nuit, ils placèrent le moine dans l'église etréparant le réceptacle brisé comme il l'avait été auparavant, ils y placèrent le trésor. Ils fermèrent et verrouillèrent également le coffre que la matrone avait ouvert et y replacèrent l'argent. Et ils installèrent la femme dans sa chambre et à l'endroit où elle avait l'habitude de prier la nuit.
"Lorsque les moines retrouvèrent le trésor de leur maison et le moine, qui priait Dieu comme il avait l'habitude de le faire, et que le mari retrouva sa femme et le trésor, et qu'ils retrouvèrent l'argent comme auparavant, ils commencèrent à s'étonner et à s'émerveiller. Se précipitant vers la prison, ils virent le moine et la femme enchaînés comme ils les avaient laissés.Lorsque toute la ville fut réunie pour assister au miracle, les démons dirent à l'oreille de tous : " Laissez-nous partir, car nous avons assez longtemps trompé ces gens et fait en sorte que l'on pense du mal des religieux ", et ils disparurent.Voyez combien d'infamie, de scandale et de dommages inestimables le diable aurait fait contre les religieux, si la Sainte Vierge ne les avait pas aidés".
Au XIIIe siècle, César d'Heisterbach écrivait : "Il y a peu d'années, dans un monastère de religieuses dont j'ignore le nom, vivait une vierge nommée Béatrix. Elle était belle de forme, pieuse d'esprit et très fervente dans le service de la mère de Dieu. Aussi souvent qu'elle pouvait offrir secrètement à la Vierge des prières et des supplications particulières, elle les gardait pour son plus grand plaisir,Source : César d'Heisterbach, Distinctio VII, Cap. XXXIV (Vol. II, pp. 42-43), "From University of Pennsylvania. Dept. of History : Translations and Reprints from the Original Sources of European history, published for the Dept. of History of the University of Pennsylvania", Philadelphie, University of Pennsylvania.Press [1897?-1907 ?]. Vol II, No 4, pp. 2-7]
Un clerc, qui la voyait et la convoitait, commença à la tenter. Comme elle repoussait les paroles de la convoitise, et qu'il insistait d'autant plus, le vieux serpent enflamma sa poitrine avec tant de véhémence qu'elle ne put supporter les flammes de l'amour. Alors, s'approchant de l'autel de la Sainte Vierge, patronne de l'oratoire, elle s'exprima ainsi : " Maîtresse, je vous ai servie avec autant de dévotion que j'ai pu le faire ".Et, ayant déposé les clefs sur l'autel, elle suivit secrètement le clerc.
"Quand ce misérable l'eut corrompue, il l'abandonna au bout de quelques jours. Comme elle n'avait pas de quoi vivre et qu'elle avait honte de retourner au couvent, elle se prostitua. Après avoir continué publiquement ce vice pendant quinze ans, elle se présenta un jour en habit de laïque à la porte du monastère. Elle dit au portier : "Connaissez-vous Béatrix, autrefois gardienne de cet oratoire ?".Lorsqu'elle entendit les paroles de l'homme, mais ne les comprenant pas, elle voulut s'en aller, la mère de la miséricorde apparut dans son image bien connue et lui dit : "Pendant les quinze années de ton absence, j'ai accompli ta tâche ; maintenant, je vais t'aider à t'en sortir".Retourne à ta place et fais pénitence, car personne ne sait que tu es partie". En effet, sous la forme et la robe de cette femme, la mère de Dieu avait exercé les fonctions de gardienne. Béatrix entra aussitôt et rendit grâce aussi longtemps qu'elle vécut, révélant par la confession ce qui avait été fait pour elle."
César d'Heisterbach a écrit : " Dans la chapelle du château de Veldenz, il y a une certaine image ancienne de la Sainte Vierge tenant son fils dans son sein. Cette image n'est, certes, pas très bien faite, mais elle est dotée d'une grande vertu. Une certaine matrone de ce château, qui est situé dans le diocèse de Trèves, se tenant un jour dans la chapelle, regarda l'image et, méprisant la fabrication, dit : " Pourquoi... ".Source : César d'Heisterbach, Distinctio VII, Cap. XLV (Vol. II, pp. 62-63.), "From University of Pennsylvania. Dept. of History : Translations and Reprints from the Original Sources of European history, published for the Dept. of History of the University of Pennsylvania, Philadelphia, University of Pennsylvania Press [1897?-1907 ?]. Vol II, No 4, pp. 2-7].
" La bienheureuse Marie, mère de miséricorde, ne se plaignant pas, comme je le pense, à son fils de la femme qui a parlé si sottement, mais prédisant à une certaine autre matrone la peine future de ce crime, dit : "Parce que cette dame," la désignant par son nom, "m'a appelé vieille ordure, elle sera misérable tant qu'elle vivra."
"Quelques jours après, cette dame fut chassée par son propre fils de tous ses biens et propriétés, et jusqu'à ce jour, elle mendie assez misérablement, subissant le châtiment de sa folle parole. Voyez comme la Vierge bénie aime et honore ceux qui l'aiment, et punit et humilie ceux qui la méprisent."
Au sujet de la mort horrible d'un blasphémateur de la Vierge, Étienne de Bourbon écrivait au XIIIe siècle : " Près de Cluny, comme je l'ai entendu dire par plusieurs, il arriva récemment, c'est-à-dire en l'an de grâce 1246, alors que j'y étais, qu'un certain tavernier, le samedi avant l'Avent, en vendant du vin et en prenant sa paie, blasphéma le Christ pendant toute la journée.Au milieu d'une multitude d'hommes, il avait juré par la langue de la Sainte Vierge, en la blasphémant il perdit l'usage de sa langue, et en parlant d'elle avec bassesse, soudain frappé en présence de la multitude, il tomba mort [Source : Étienne de Bourbon, n° 133 (p. 113), "From University of Pennsylvania. Dept. of History : Translations and Reprints from the Original Sources of European history,publié pour le département d'histoire de l'université de Pennsylvanie, Philadelphie, University of Pennsylvania Press [1897?-1907 ?], Vol II, No 4, pp. 2-7].
À propos d'un voleur sauvé de la pendaison par des prières à la Vierge, Étienne de Bourbon écrit : " Nous lisons aussi qu'un certain voleur avait tant de bien en lui, qu'il jeûnait toujours de pain et d'eau les veilles de la bienheureuse Marie, et, quand il sortait pour voler, il disait toujours "Ave Maria", lui demandant de ne pas lui permettre de mourir dans ce péché.Il appela les passants pour qu'ils lui fassent venir un prêtre, et quand le prêtre fut venu, ainsi que le préfet et d'autres personnes, il fut enlevé de la potence, et dit qu'une très belle vierge l'avait tenu par les pieds pendant ces trois jours. Promettant de se réformer, il fut libéré. [Source : " Étienne de Bourbon, n° 119 (p. 103)].
À propos du diable contrecarré par les prières à la Vierge, Étienne de Bourbon écrit : "On raconte aussi qu'il y avait un certain chevalier, seigneur d'un château en Auvergne, que le diable servit sous forme humaine pendant douze ans, car il voulait emporter le chevalier à cause de ses péchés, s'il le trouvait à quelque moment sans force.Il répondit qu'il était le diable et que depuis douze ans il attendait l'occasion d'enlever ce seigneur, mais qu'il n'y parvenait pas, car sept fois par jour le seigneur, les genoux fléchis, s'emparait d'une partie de la maison et la faisait disparaître.était d'accoutumer la sainte Vierge, et de dire sept fois le "Pater noster". Adjuré au nom de la sainte Vierge, il quitta le cadavre immonde dans lequel il se trouvait et s'enfuit. [Source : Étienne de Bourbon, n° 129 (p. 110)].
Le Christ et Marie dans le Jugement dernier de Michel-Ange
De ce qui est si fayr et lumineux
Velut maris stella,
La lumière est plus brillante que le jour,
Parens et puella :
Ic crie à la, tu vois à moi, 5
Levedy, preye thi Sone pour moi,
Tam pia,
Qu'il vienne à toi
Maria. [Source : Anonyme, Bartleby]
Tout ce monde était pour-lore 10
Eva peccatrice,
Tyl notre Seigneur était y-bore
De te genetrice.
Avec ave il est parti
Thuster nyth et comz le jour 15
Salutis ;
L'eau jaillit de l'eau,
Virtutis.
Levedy, farine d'alle chose,
Rose sine spina, 20
Thu bere Jhesu, hevene king,
Gratia divina :
De tout ce qui est pris,
Levedy, quene du paradis
Electa : 25
Mayde milde, moder es
Effecta.
À propos de l'Annonciation, le Coran 19:19 dit : "(L'ange) dit : "Je ne suis qu'un messager de ton Seigneur, (pour t'annoncer) le don d'un fils vertueux."
L'Annonciation dans l'Islam
Andrew Walker a écrit pour la BBC : "Marie est une figure importante dans l'Islam, où elle est honorée en tant que mère du prophète Jésus. Mais tout ce qui ressemble à la vénération de Marie dans" certains sanctuaires chrétiens "serait tout à fait impensable pour les musulmans - alors où cherchent-ils l'aspect féminin du divin, et où le trouvent-ils ? Lorsque vous regardez le Coran, il y a une description de l'essence de l'homme.Et le langage ne parvient pas à décrire l'essence de cette entité, qui est indescriptible et ne peut être définie. Mais il y a une description dans le Coran, et la description est androgyne. Androgyne, sans genre, ou même mieux, au-delà du genre. [Source : Andrew Walker, professeur de théologie et de culture, King's College, Londres, 3 août 2011, BBC
Fadia Faqir, écrivaine et féministe jordano-britannique, a déclaré à la BBC : "Ma conclusion est que le divin tel qu'il est défini dans le Coran est sans genre, voire au-delà du genre. Cependant, si le Coran est d'inspiration divine, lorsqu'il a été enregistré, il l'a été par une culture patriarcale. Et le divin a été transformé en "Il". Ainsi, lorsque vous lisez le Coran, vous trouvez "Dieu a dit", "Allah a dit", puis "Il a dit".Et pourtant, si le Coran est d'inspiration divine, comme le croient les musulmans, ce texte inspiré par Dieu révèle-t-il un côté féminin de Dieu ? Il existe des attributs tels que la compassion, la bonté et le pardon, dit Fadia - mais les qualifier de féminins n'est peut-être pas utile :
"Si Dieu est une essence, vous ne pouvez pas appliquer les normes de genre à une essence. Donc je ne m'y aventurerais pas moi-même. Les féministes en Occident, elles ont transformé Dieu en féminin, elles disent elle plutôt que lui. Et je ne sais pas si cela va nous être utile de transformer Dieu en elle. Nous ne pouvons pas définir Dieu, donc appliquer le genre est un peu hâtif."
Sources des images : Wikimedia, Commons
Sources du texte : Internet Ancient History Sourcebook : Christian Origins sourcebooks.fordham.edu "World Religions" édité par Geoffrey Parrinder (Facts on File Publications, New York) ; "Encyclopedia of the World's Religions" édité par R.C. Zaehner (Barnes & ; Noble Books, 1959) ; King James Version of the Bible, gutenberg.org ; New International Version (NIV) of The Bible, biblegateway.com ;"Egeria's Description of the Liturgical Year in Jerusalem" users.ox.ac.uk ; Complete Works of Josephus at Christian Classics Ethereal Library (CCEL), translated by William Whiston, ccel.org , Metropolitan Museum of Art metmuseum.org, Frontline, PBS, "Encyclopedia of the World Cultures" edited by David Levinson (G.K. Hall & ; Company, New York, 1994) ; National Geographic, New York Times,Washington Post, Los Angeles Times, Smithsonian magazine, Times of London, The New Yorker, Time, Newsweek, Reuters, AP, AFP, Guides Lonely Planet, Compton's Encyclopedia et divers livres et autres publications.